Le divorce est consommé entre RTL et son chroniqueur Eric Zemmour. Le polémiste a dépassé les limites, en prononçant un discours extrémiste à la Convention de droite, à Paris le 28 septembre. Une sortie médiatique qui a poussé le média français à prendre ses distances avec le journaliste auquel il ne veut plus être associé. Selon les informations de PureMédias, la Société des journalistes (SDJ) a indiqué aux salariés dans un communiqué que la direction de la radio avait annoncé à Eric Zemmour qu'elle ne voulait plus de lui sur son antenne soulignant « son profond désaccord tant sur la forme que sur le fond ». » Elle lui a expliqué que son nouveau statut n'était pas compatible avec cet exercice, et il l'a bien compris », explique une source au sein du média. « La porte ne lui est pas fermée pour le recevoir comme invité, poursuit-on, au nom de la pluralité des opinions », précise toute fois cette dernière. Lors d'un discours prononcé samedi à la « Convention de la droite », le polémiste a notamment fustigé l' »idéologie diversitaire » et la « guerre d'extermination » visant « l'homme blanc hétérosexuel », citant également l'écrivain Renaud Camus, théoricien du « grand remplacement » de la population blanche et chrétienne par une population immigrée musulmane. L'écrivain en a rajouté une couche lors de son émission « Zemmour et Naulleau », en maintenant ses propos. « L'islam est une religion totalitaire qui prend en charge les individus, que ça te plaise ou non. J'ai le droit de le dire », a-t-il une fois de plus souligné. Pour rappel, Zemmour a récemment été condamné à 3000 euros d'amende pour incitation à la haine religieuse, suite à ses déclarations islamophobe lors d'une émission française datant de 2016. Ce dernier avait déclaré qu'il fallait donner aux musulmans « le choix entre la France et l'Islam ». Le polémiste est allé encore plus loin, affirmant que la France vivait « depuis trente ans une invasion » et que « dans d'innombrables banlieues françaises où de nombreuses jeunes filles sont voilées » se jouait une « lutte pour islamiser un territoire », « un jihad ».