Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mardi 6 août 2019 L'Economiste Foncier agricole : les investisseurs étrangers piégés par la loi. La vente des terres agricoles aux investisseurs étrangers est prohibée au Maroc, sauf dérogation. Munis d'une attestation de vocation non agricole, ils doivent s'engager à réaliser un projet à l'exclusion de l'immobilier. Sans quoi, l'Etat doit procéder à l'expropriation du terrain. Une mesure jamais actionnée faute de budget. Bon nombre d'investisseurs n'arrivent pas à mener à terme leur projet et se retrouvent prisonniers de la loi. En effet, ils ne peuvent céder leur terrain en raison d'une clause résolutoire. Les entreprises non financières ont cumulé une dette financière de 759 milliards de dirhams en hausse de 1,8% à fin 2018. La réalité de leur endettement est bien différente en intégrant le crédit interentreprises qui culmine à plus de 420 milliards de dirhams. En combinant les dettes financières et commerciales, on dépasse le PIB. Hors dettes commerciales, l'encours a augmenté de 2,3% pour le secteur public et 1,5% pour les entreprises privées. Dans les deux cas, le rythme de progression est au ralenti et est le symptôme d'une économie atone. Aujourd'hui le Maroc Le secteur privé marocain sous la loupe de la Banque mondiale, qui a évalué sa performance et a recommandé de nouvelles pistes de décollage. L'examen effectué s'inscrit dans le cadre du partenariat bilatéral 2019-2024 liant le Maroc à la Banque mondiale. Cette institution note deux vitesses : des investissements qui vont crescendo au moment où la création d'emploi reste toujours au ralenti. « Alors que la population en âge de travailler a augmenté, en termes nets, de 270.000 personnes par an entre 2012 et 2016, seulement 26.400 nouveaux emplois nets ont été créés en moyenne par an. Seulement 17% de la population en âge de travailler a un emploi formel fourni par le secteur privé », lit-on dans le document de la Banque mondiale. Aziz Akhannouch, président du RNI, a salué l'adoption de la nouvelle loi-cadre relative au système de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique. Ce texte constitue un acquis et un premier pas pour une réforme profonde pour garantir aux Marocains une école publique gratuite de haute qualité, a-t-il expliqué dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux. Selon lui, le RNI a toujours été attaché à l'adoption de ce projet de loi, étant donné que l'amélioration de l'enseignement relève de la responsabilité commune du gouvernement, du parlement ainsi que de tous les acteurs publics. Le Matin L'Etat et les Fédérations du BTP et de l'ingénierie planchent sur l'opérationnalisation du contrat-programme 2018-2022. Ils cherchent à recruter une assistance technique pour piloter et évaluer la mise en œuvre de cette feuille de route. Celle-ci devrait permettre au secteur de contribuer pour 81 milliards de DH au PIB à l'horizon 2022, soit 28 milliards supplémentaires. Côté emplois, elle mise sur la création de 220.000 postes additionnels pour en atteindre 1,21 million au même horizon. « Le Maroc continue d'être l'un des plus puissants partenaires de Millennium Challenge Corporation », a affirmé Anthony Welcher, vice-président de Millennium Challenge Corporation (MCC) en charge des Opérations du Compact, qui a pris part à la célébration de plusieurs étapes clés du Compact, notamment l'annonce de la sélection de 15 projets bénéficiant d'un financement de 100 millions de dollars du Fonds « Charaka ». La présence de MCC au Maroc, depuis 11 ans, est un exemple de coopération en cours pour soutenir la croissance économique de nos deux pays, a-t-il dit dans un entretien au journal. La forte performance du Maroc sur le premier Compact de MCC et sa volonté et capacité de mener à bien les réformes politiques difficiles ont abouti à l'approbation d'un deuxième Compact par le conseil d'administration de MCC. Les deux représentent ensemble plus de 1 milliard de dollars d'investissements américains au Maroc, a-t-il expliqué. Al Bayane Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) s'est dit déterminé à gérer la situation professionnelle des magistrats en toute transparence et objectivité, conformément aux standards définis par les textes réglementaires et son règlement intérieur. Dans un communiqué suite aux échos favorables suscités par les résultats de ses activités auprès de la famille de la justice après leur diffusion sur son site web, le conseil a affirmé son attachement à prendre en considération les priorités de l'étape actuelle, les attentes des magistrats, les aspects liés aux conditions sociales et à l'état de santé ainsi que les besoins des tribunaux, afin de combler tout déficit et veiller au bon déroulement de leur action. Le Maroc a grandement misé sur l'agriculture. En témoigne le montant total des investissements publics dans le secteur sur la période 2008-2017. Ces derniers ont en effet triplé, passant de 3,5 milliards de dirhams à 9,5 milliards en 2017, soit une progression annuelle moyenne de 11,7%, selon une étude de la Direction des études et prévisions financières. A cela s'ajoutent les investissements privés dans le cadre du Fonds de développement agricole, sous forme de subventions, ainsi que les dons. Au total, le cumul des investissements publics, hors subventions aux intéressements privés, a atteint près de 43 milliards de dirhams, soit près de 4 milliards de dirhams en moyenne par an sur cette décennie. Pour sa part, l'investissement privé totalise sur la même période 56 milliards de dirhams. L'Opinion Une première au Maroc ! Un groupe éducatif espagnol lance à Rabat une école de guerre économique dès le mois de septembre 2019. Pour son ouverture, l'école propose aux professionnels un master en management stratégique et intelligence économique, destinés aux entrepreneurs, aux employés du secteur privé, de la fonction publique ou des entreprises publiques. Une expérience professionnelle sera requise. A l'avenir l'école pourra accueillir d'autres catégories comme les bacs+5. Abdelmoula Abdelmoumni a été reconduit au poste de président du Conseil d'administration de la Mutuelle générale du personnel des administrations publiques (MGPAP), pour un nouveau mandat de deux ans. Sa réélection s'est déroulée à l'occasion de la première réunion du Conseil d'administration de la MGPAP tenue suite au renouvellement d'un tiers de ses membres, a indiqué la Mutuelle générale dans un communiqué, rappelant que ce renouvellement s'est déroulé lors de la 71ème Assemblée générale de la MGPAP tenue en juin dernier dans la province d'Azilal. Libération En dépit d'une évolution conjoncturelle contrastée, la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) a fait état dans sa note de conjoncture du mois de juillet (N°269) de perspectives globalement positives à fin mai pour le Maroc. Elle a affirmé que « les voyants des différents secteurs économiques, appréciés sur la base de l'évolution cumulée au titre des cinq premiers mois de l'année, demeurent dans le vert ». Prudente, elle a prévenu que « les perspectives de l'économie nationale risquent d'être impactées par le ralentissement de l'économie mondiale, particulièrement dans la zone euro ». Sachant que l'économie européenne a connu un ralentissement de la croissance au cours du deuxième trimestre 2019, selon une estimation préliminaire de l'Office statistique de l'Union européenne. Le Maroc offre un climat d'affaires propice à l'investissement étranger compte tenu de ses réformes structurelles lancées au cours des dernières années, a affirmé Mohamed Adil Hossni, président de l'association maroco-égyptienne des hommes d'affaires. Le Royaume est devenu aujourd'hui « une porte d'entrée vers les marchés africains » grâce notamment à sa position de carrefour stratégique, a-t-il déclaré à la presse. Il a soutenu que « les infrastructures logistiques dont dispose le Maroc, telles que le port Tanger Med, le plus grand complexe portuaire d'Afrique et du bassin méditerranéen desservant 186 ports dans 77 pays, contribuent à la promotion de l'économie marocaine à l'étranger et à élever le niveau de sa compétitivité à l'échelle mondiale ». Al Alam Le déficit commercial a atteint à fin juin 2019 quelque 102,4 milliards de dirhams (MMDH) en hausse de 4,9% par rapport à la même période de l'année précédente, selon l'Office des changes. Cette aggravation s'explique par un accroissement des importations (+9,1 MMDH) plus important en valeur que celui des exportations (+4,40 MMDH), indique l'Office des changes dans une note sur les indicateurs mensuels des échanges extérieurs du mois de juin, relevant que le taux de couverture s'est établi à 59,1%. Al Ittihad Al Ichtiraki Le président de la Chambre des représentants Habib El Malki s'est entretenu avec une délégation du congrès américain sur les moyens de renforcer la coopération entre le parlement marocain et le congrès américain. Cette réunion a constitué une occasion de réaffirmer les fortes relations entre les deux pays, et ce à travers plusieurs initiatives qui ont permis d'ouvrir de nouvelles perspectives. C'est ainsi que le président de la Chambre des représentants s'est exprimé lors d'un point de presse organisé lundi matin au siège de ladite Chambre à l'issue de sa rencontre avec une délégation du Congrès américain présidée par Frank Pallone, président de la Commission de l'énergie et du commerce. Bayane Al Yaoum L'Agence marocaine de presse (MAP) vient de lancer six newsletters, dont quatre quotidiennes, traitant de thématiques précises. Accessibles sur le lien http://mapnewsletters.ma, ces nouveaux produits digitaux de la MAP répondent à un besoin d'informations ponctuelles, fiables, complètes, sources et hiérarchisées. Les newsletters quotidiennes de la MAP traitent des sujets de la politique nationale « Politis », de la politique internationale « Géopolitis », de l'économie et finances « Business » et des sports « Sport ». Rissalat Al Oumma Environ 10 mois passés après la décision inattendue du gouvernement d'adopter définitivement l'heure d'été, le chef du gouvernement Saad Dine El Otmani est sorti pour défendre à nouveau cette décision. Il a jugé que le débat qui avait accompagné cette décision était exagéré. El Otmani, qui s'exprimait devant le forum de l'académie des cadres du demain, a expliqué que l'heure d'été et l'heure d'hiver ne présentent vraiment de différence que dans certains détails techniques, mais importants, se rapportant notamment à la consommation d'énergie. Akhbar Al Yaoum Après la décision de la commission ministérielle chargée du dialogue avec les étudiants en médecine de suspendre les réunions à cause des vacances d'été, pour les reprendre au mois de septembre, les étudiants en médecine ont été surpris de voir le ministère de l'Education nationale, de la formation professionnelle et de l'enseignement supérieur programmer les examens de la session de rattrapage à partir du 4 jusqu'au 30 septembre prochain. Sachant que le porte-parole du gouvernement Mustapha El Khalfi avait affirmé que le mois d'août serait destiné au rattrapage des cours théoriques et pratiques que les étudiants avaient manqués. Al Massae L'administration de l'Office national des aéroports examine la possibilité de privatiser les grands aéroports du Royaume. Elle conçoit trois scénarios à appliquer au court et au moyen terme. Les membres du conseil d'administration de l'Office ont récemment entendu les conclusions d'un rapport d'un Bureau des études bien connu concernant la situation juridique de l'Office, selon des sources informées. Les scénarios envisagés : maintenir le modèle économique de l'Office tel qu'il est, accorder l'exploitation des grands aéroports aux sociétés commerciales ou octroyer l'exploitation de cet établissement à une société ou à un groupe de sociétés. Al Ahdath Al Maghribia Le chef du gouvernement Saad Dine El Otmani a souligné la nécessité de faire preuve d'un esprit positif, car, explique-t-il, on ne peut pas participer efficacement à construire un avenir meilleur sans regarder les choses telles qu'elles sont. El Otmani, qui s'exprimait lors d'une réunion avec les participants à l'académie des cadres de demain, a souligné que la nation n'a pas besoin de celui qui va aggraver les problèmes, mais de celui qui s'ingéniera à les résoudre.