L'artiste marocain Yassine Alaoui Ismaili alias Yoriyas a reçu, à Paris, le prix 2019 des « Amis de l'Institut du monde arabe » pour la jeune création contemporaine. Le Prix, qui a pour vocation de promouvoir les artistes émergents de moins de 40 ans issus des pays de la Ligue arabe, a été remis au jeune artiste marocain par Leïla Shahid, présidente de la Société des amis de l'IMA, et Jack Lang, président de l'IMA. Lauréat du Prix 2019 des « Amis de l'Institut du monde arabe», Yoriyas avait bénéficié à ce titre d'une résidence de trois mois au sein de la Cité internationale des arts à Paris et d'une bourse de 3.200 euros qui lui ont permis de réaliser une exposition inédite « Kora, street football and immigration» proposée à voir dans le cadre de l'exposition-événement «Foot et monde arabe: la révolution du ballon rond », ouverte au public mercredi au siège de l'IMA. Cette œuvre inédite intégrera par la suite les collections du musée de l'Institut. La culture crée des liens entre le Maroc et la France A cette occasion, Yoriyas s'est dit très heureux de recevoir ce Prix des mains du président de l'IMA Jack Lang et de Leila Shahid « des gens incroyables que je respecte beaucoup». Il s'est également félicité d'avoir eu l'opportunité de participer à cette exposition-événement avec une installation photographique sur le football dans l'espace urbain, affirmant que la culture crée des liens entre le Maroc et la France. « Kora, street football and immigration » compile des photos sur le foot dans l'espace public urbain, prises au Maroc et en France. A travers des clichés immortalisent l'instant dans une sorte de rétrospective qui sera léguée aux générations futures, Yoryas observe non pas l'influence du foot dans les terrains mais plutôt dans l'espace public et comment le foot rassemble les gens. Âgé de 34 ans, Yoriyas Yassine Alaoui Ismaili est lauréat du CAP Prize (2018), des Nuits Photographiques d'Essaouira (2016) et du World street photography de Hambourg (2016). Il a publié dans le Portfolio Review du New-York times (2017) et a exposé son travail lors de la dernière édition de la Biennale de Casablanca (2018).