Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce vendredi : L'Economiste Le groupe phosphatier met les bouchées doubles pour bâtir un écosystème d'économie circulaire. Il vient de mettre en place un programme dédié compilant toute sa stratégie. Depuis 2008, le Groupe OCP a investi 3,5 milliards de DH pour réduire sa consommation en eau. Le pipeline Khouribga-Jorf Lasfar permettra d'économiser, à terme, près de 3 millions de m3 d'eau par an. Pour concourir à un marché public, il faut être à jour du paiement de ses charges fiscales et sociales. Or, certaines créances fiscales litigieuses font l'objet d'un recours auprès des commissions ou de la justice. Il s'agit souvent de différends au sujet de l'interprétation de la législation par l'administration fiscale. Mais en attendant le dénouement du contentieux, les entreprises concernées sont exclues des appels d'offres publics du fait qu'elles ne peuvent justifier leur situation fiscale. La Direction générale des impôts (DGI) vient de diffuser une note de service pour clarifier le traitement des contribuables dans cette situation. Aujourd'hui le Maroc Abdelatif Jouahri, gouverneur de BAM, affirme que le plan stratégique 2019-2023 de Bank Al-Maghrib a retenu deux orientations fondamentales: veiller à la stabilité monétaire et financière, au bénéfice de l'emploi et d'une croissance durable et inclusive, et poursuivre la mutation de la banque pour favoriser la créativité et la culture d'innovation à l'ère du digital. De même, BAM poursuivra la mise en œuvre de la réforme du régime de change initiée début 2018, avec un suivi au jour le jour de l'évolution du marché des changes, un accompagnement des opérateurs et du système bancaire et une communication ciblée et adaptée pour chaque partie prenante. Dans un monde de plus en plus tourné vers les nouvelles technologies, la transformation digitale apparait comme l'un des leviers de croissance de l'économie marocaine. Au Maroc, son utilisation au quotidien gagne certes du terrain avec l'accès à Internet et notamment l'usage des réseaux sociaux, mais, il reste encore du chemin à faire pour démocratiser l'accès à l'outil numérique pour qu'il puisse être un facteur d'inclusion. Généralisation et démocratisation des services financiers, facilitation de l'acte d'investir, inclusion d'un plus grand nombre de citoyens dans la sphère socio-économique formelle, élargissement du champ d'action des acteurs économiques et sociaux… tout cela passera donc par l'extension du périmètre d'utilisation des nouvelles technologies, des réseaux de télécommunications, de la couverture numérique du territoire national et par des investissements massifs dans les nouvelles infrastructures de base. Le Matin Le marché de l'immobilier serait actuellement dans une phase de stabilisation. Un nouveau cycle de croissance pourrait démarrer dès l'année prochaine. Aussi, contrairement à ce que l'on pourrait croire, le vrai frein auquel est confronté le secteur n'est pas le financement mais l'offre qui est jugée inadaptée à la demande. Un retour vers des constructions en R+15 ou 20 serait également nécessaire pour régler le problème de la rareté du foncier. Le délégué général à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), Mohamed Salah Tamek, a affirmé mercredi à Béni Mellal que la protection sociale des détenus figure parmi les principaux objectifs dans la stratégie de son administration, étant un des droits fondamentaux de l'Homme. Intervenant à l'ouverture de la sixième édition de l'université du printemps organisée la DGAPR, sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, il a souligné l'importance majeure d'un débat sur la place des détenus dans le système de protection sociale, les moyens d'améliorer cette protection et le rôle des acteurs institutionnels et associatifs dans la réalisation de cet objectif. Exposant les mesures prises en faveur de la protection sociale des détenus, Tamek a évoqué la signature d'une convention de partenariat avec l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT), la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus, l'Association marocaine pour l'industrie et le commerce automobile (AMICA) et le ministère de l'Industrie, de l'investissement, du commerce et de l'économie numérique, portant sur la formation des détenus en fin de peine aux métiers de l'automobile. Al Bayane Le Comité régional des parcours a décidé, lors d'une réunion à Tiznit, une série de mesures dans l'objectif d'assurer une meilleure gestion de l'activité pastorale dans le respect des douars et des propriétés privées ainsi que des sources de vie de la population locale au niveau de la province éponyme. Cette réunion intervient en application des orientations émises par le Comité central mixte entre le ministère de l'Intérieur et le ministère de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, relatives à la mise en œuvre des dispositions de la loi 113.13 sur la transhumance pastorale, la gestion et l'aménagement des espaces pastoraux, indique un communiqué de la préfecture de la province de Tiznit. Nabila Mounib, secrétaire générale du PSU, et Nabil Benabdellah, secrétaire général du PPS, ont été les invités de la fondation Lafquih Titouani à Salé pour débattre de la situation générale dans le pays et de la «balkanisation» de la gauche marocaine. A travers sa lutte, le PPS aspire à une véritable démocratie, un projet combien ambitieux, autour duquel toute la gauche marocaine doit se mobiliser en appelant surtout à une mise en œuvre de toutes les dispositions de la Constitution de 2011 car le problème véritable ne réside pas dans le texte lui-même et son contenu mais dans son application, a indiqué Nabil Benabdellah. En dépit de sa balkanisation, la gauche marocaine se doit d'unifier ses rangs autour d'un projet social à la hauteur des ambitions du peuple de disposer d'un Etat de droit et de démocratie, a affirmé la secrétaire générale du parti socialiste unifiée, Nabila Mounib, estimant qu'il est du devoir des jeunes de prendre le flambeau pour continuer le combat. L'Opinion Avec 46 millions d'abonnements mobile et un taux de pénétration de 130,73 %, significativement supérieur à la moyenne en Afrique (80 %), le Maroc fait figure de « leader » au niveau du continent africain, selon un rapport rendu public à Casablanca. La tendance est la même pour les réseaux sociaux: le Maroc enregistre un taux de pénétration de 47 % avec 17 millions d'utilisateurs, contre 17% en moyenne sur le continent, relève-t-on du « Mobile Report 2019 ». Dans une étude exclusive réalisée par Google pour Jumia, le taux de visionnage sur YouTube au Maroc a augmenté de 45 % avec une prédominance des jeunes âgés de 14 à 34 ans. Le HCP vient de communiquer sa note de conjoncture portant sur l'évolution du secteur secondaire au titre du 4ème trimestre 2018 ainsi que les anticipations pour le premier trimestre de l'année 2019. Il en ressort une hausse de la production de l'industrie manufacturière au 4ème trimestre 2018. Le HCP attribue cette évolution à deux facteurs : une augmentation de la production dans les branches des «Industries alimentaires» et de l'«industrie automobile», et une baisse de la production dans la branche de la «Fabrication d'équipements électriques». La note du HCP fait ressortir aussi que les carnets de commandes du secteur sont jugés d'un niveau normal par les chefs d'entreprises Libération Le secteur de la construction enregistrerait une baisse, selon les anticipations avancées par les chefs d'entreprise de ce secteur pour les trois premiers mois de l'année en cours. A en croire une enquête du HCP, cette situation résulterait de la baisse d'activité prévue au niveau des branches du «Génie civil» et de la «Construction de bâtiments». La baisse dans le secteur de la construction serait accompagnée par une stabilité des effectifs employés. A noter qu'au quatrième trimestre 2018, l'activité de ce même secteur aurait connu une augmentation due principalement à la hausse d'activité dans les branches de la «Construction de bâtiments» et des «Travaux de construction spécialisés». Le Maroc va lever 22 milliards de DH sur le marché international. Cette sortie sera effectuée en deux phases, l'une portant sur 11 MMDH en 2019 et l'autre en 2020, a annoncé Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al-Maghrib. Une levée qui n'a rien d'anormal mais qui suscite, pourtant, des interrogations sur sa logique pour un pays surendetté qui vient de déclarer l'échec de son modèle de développement. «Le Maroc recourt souvent à des levées de fonds auprès des places financières internationales et auprès des bailleurs de fonds pour des montants qui ne dépassent pas le 1 million de dollars ou d'euros. L'objectif est de couvrir les sorties des profits ou capitaux des multinationales libellées en devises afin de ne pas impacter les réserves de Bank Al-Maghrib», a indiqué Hicham Attouch, professeur universitaire à Rabat. Akhbar Alyaoum Alors que le gouvernement s'apprête, lors d'une réunion exceptionnelle le 3 avril prochain, à présenter sa nouvelle vision des statuts de la fonction publique, plusieurs centrales syndicales ont rejeté cette réforme. Pour l'UGMT et la CDT, cette réforme est «unilatérale» et n'a pas fait l'objet d'une concertation comme l'avait dit auparavant Mohamed Ben Abdelkader, ministre délégué chargé de la Réforme de l'Administration et de la Fonction publique. Mayara Enâam, secrétaire général de l'UGMT a indiqué au journal, que cette réforme a été préparée unilatéralement par le gouvernement. Selon lui, cette réforme se soldera par un échec car elle n'est pas profonde, soulignant que le l'UGMT est insatisfaite de la manière avec laquelle les statuts de la fonction publique ont été révisés. Nabil Benabdellah, secrétaire général du PPS, a dressé un bilan négatif de la situation politique au Maroc, sous l'ère du gouvernement actuel. Pour Benabdellah, le Maroc vit «une situation d'incertitude» qui concerne les différentes couches sociales, notamment les couches populaires, la classe moyenne, les hommes d'affaires et les milieux culturels, entre autres. Les transformations positives qu'à connues le Maroc depuis le début du millénaire commencent à régresser, a-t-il déploré, expliquant cet état de fait par un déséquilibre des rapports de forces politiques. Al Ahdath Al Maghribia Une délégation marocaine se rend à Genève à l'invitation de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara marocain, Horst Köhler, pour participer à une 2ème « table ronde », aux côtés de l'Algérie, du « polisario » et de la Mauritanie, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Cette 2ème « table ronde » se tiendra conformément aux dispositions de la dernière résolution (2440) du Conseil de Sécurité, adoptée le 31 octobre 2018, et qui stipule que la finalité du processus politique est de «parvenir à une solution réaliste, pragmatique et durable qui repose sur le compromis», précise la même source. La délégation marocaine conduite par Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, comprendra Omar Hilale, Représentant Permanent du Royaume du Maroc auprès des Nations Unies à New York, Sidi Hamdi Ould Errachid, Président de la région Laäyoune-Sakia El Hamra, Yenja El Khattat, Président de la région Dakhla-Oued Eddahab, et Fatima El Adli, acteur associatif et membre du Conseil municipal de la ville de Smara. La crise interne au sein du PAM renaît de ses cendres. Les tensions, qui se sont intensifiées entre le courant Hakim Benchamach et ses opposants, se sont propagées au groupe parlementaire du PAM. Selon les données disponibles, plusieurs parlementaires ont appelé à l'alternance à la tête du groupe parlementaire, dont Mohammed Achrourou est le président. Ces parlementaires ont considéré que les slogans levés par des parlementaires au sujet de l'alternance à la responsabilité nécessitent de laisser le chemin libre à d'autres députés. Benchamach est confronté à une telle pression qui ne lui laisse pas une grande marge de manœuvre, car toute intervention à l'encontre de l'actuel président va brouiller les cartes au sein du PAM. Al Alam Le 6ème congrès national de la promotion de la langue arabe recommande d'adopter l'arabe comme langue d'enseignement à l'école publique et dans les différents cycles. Il prône également d'accélérer la mise à niveau de l'Amazigh en vue de l'inclure et le généraliser dans le système éducatif. Le Congrès a, par la même occasion, appelé à la nécessité de revenir sur la décision d'enseigner des matières scientifiques en français, et de réviser l'alternance linguistique. Par ailleurs, le Congrès a jugé impératif de revoir les méthodes d'enseignement de l'arabe. Indice du bonheur 2019: le Maroc recule. Il est 8ème dans la région Mena et 89ème, sur 156 Etats, au niveau national. Dans ce classement « World happiness report 2019 », les chercheurs se sont basés sur différents critères tels que le revenu, la santé, l'aide sociale, la liberté, la générosité, et l'absence de corruption. A l'échelle internationale, le Royaume a été classé 139ème dans l'aide sociale, 76ème dans la liberté, 84 dans la corruption et 154ème dans la générosité. Al Ittihad Al Ichtiraki Le recrutement régional à travers les Académies constitue « un choix stratégique irréversible du gouvernement » a indiqué Saâd Dine El Otmani, Chef du gouvernement. « Ce choix s'inscrit dans le cadre de l'instauration de la régionalisation avancée, de la mise en œuvre de la charte de la déconcentration administrative, du parachèvement de la justice territoriale, de la défense de l'école publique et des efforts visant à réunir les conditions de l'école de la réussite », a affirmé El Otmani qui s'exprimait à l'ouverture de la réunion du Conseil de gouvernement. Anas Doukkali, ministre de la Santé, a affirmé que 30.000 Marocains souffrent d'une maladie chronique des reins et que 3000 cas sont enregistrés annuellement. Doukkali, qui intervenait lors d'une rencontre organisée par la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion, a souligné que les malades qui souffrent d'insuffisance rénale font face à maintes difficultés, du fait qu'ils se déplacent aux centres de dialyse trois fois par semaine. Al Massae Abdelaziz Romani, expert en économie sociale, a souligné la nécessité de revoir et développer la recherche scientifique en matière agricole. Dans un entretien accordé au journal, Romani a souligné que la production céréalière de cette année est très inquiétante et pourrait avoir des retombées sociales et économiques, dont le renchérissement de certaines denrées alimentaires, faisant savoir que le gouvernement va obligatoirement augmenter cette année la quantité des céréales importées. La fécondité au Maroc a connu une baisse tendancielle depuis le début des années soixante, et ce malgré quelques légères fluctuations, pour se situer autour de 2,38 enfants par femme en 2018, selon le HCP. Elle est passée de 7,20 enfants par femme en 1962 à 3,28 en 1994, à 2,47 en 2004 et à 2,19 en 2010 et a connu une faible hausse, passant à 2,20 enfants par femme en 2014, soit pratiquement une stagnation, indique le HCP dans sa dernière note sur le niveau et la tendance de la fécondité au Maroc. Bayane Alyaoum Le Maroc et le Qatar ont signé un accord-cadre de coopération en matière s'enseignement visant notamment l'affectation de cadres éducatifs marocains au Qatar. Les deux pays ont également procédé à la signature du septième programme exécutif de coopération dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique relatif à l'accord de coopération en matière culturelle et artistique (2019-2022), signé entre les ministères d'éducation des deux pays. Ces deux accords visent à promouvoir les opportunités de coopération dans le domaine de l'éducation entre les deux pays. Le ministre de la Santé Anas Doukkali a tenu une réunion avec l'Alliance des centres hospitaliers universitaires (CHU), axée sur les mécanismes et procédés à mettre en œuvre pour une gestion optimale de ces établissements afin de répondre aux besoins des citoyens et d'améliorer les conditions de travail du personnel. Selon un communiqué du ministère de la Santé, la réunion a permis la présentation de recommandations portant essentiellement sur un ensemble de mesures visant à rehausser et à développer la gouvernance du secteur, dont l'adoption d'un « guide méthodologique » du projet institutionnel hospitalier. Rissalat Al Oumma Après l'entrée en vigueur de la loi portant réforme des centres régionaux d'investissement, publiée au Bulletin officiel, le gouvernement a approuvé un nouveau projet de décret portant application des dispositions de cette loi, notamment ses articles 3,4, 10, 11, 25, 38 et 42. Ce décret définit l'autorité gouvernementale de tutelle et les représentants régionaux des instances gouvernementales membres des conseils d'administration des CRI, confie la réalisation des audits annuels de ces centres à des cabinets spécialisés, tout en fixant les objectifs prioritaires et les indicateurs y afférents, et définit la liste des autorités gouvernementales formant la commission ministérielle chargée de conduire la réforme de ces centres, son fonctionnement et son secrétariat. Le Maroc est un marché en pleine croissance qui offre de grandes opportunités d'affaires et d'investissement pour les entreprises espagnoles, en général, et celles de la région du Pays Basque (nord de l'Espagne), en particulier, a souligné le président de la Confédération des entreprises de Biscaye (Patronat-CEBEK), Inaki Garcinuño. Intervenant lors d'une rencontre organisée par l'ambassade du Maroc en Espagne, Garcinuño s'est félicité des relations fructueuses et solides liant le Maroc et l'Espagne et du développement considérable que connait le Maroc dans différents domaines, mettant en avant les expériences réussies de plusieurs entreprises du Pays Basque qui ont réussi leur intégration dans le marché marocain et le développement de partenariats efficaces avec leurs homologues marocaines.