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Fécondité: La pyramide démographique risque une déstabilisation sur les années à venir
Publié dans Hespress le 20 - 03 - 2019

Le Maroc est en train d'enregistrer une baisse « importante » du niveau de la fécondité. Que ce soit dans le milieu rural tout aussi bien qu'urbain, le constat est le même, selon les données du Haut-Commissariat au Plan (HCP).
Les Marocains sont de moins en moins enclins à avoir des enfants. Sur une durée de près de 60 ans, la réalité démographique a connu un vrai bouleversement. Cela est dû notamment aux changements socio-économiques, que ce soit dans le milieu urbain tout aussi bien que rural. On évoquera notamment le recul de l'âge du mariage chez les femmes ainsi que les hommes, l'accès des femmes au marché de l'emploi, l'adoption des moyens de contraceptions et de planification familiale, ainsi que la hausse du nombre d'années d'études.
Selon les données de la note relative au niveau et la tendance de la fécondité au Maroc du HCP, il s'avère que le nombre d'enfants par femme est passé de 7,20 en 1962, à 2,47 enfants/femme en 2004, et à 2,20 enfants en 2014.
Une baisse générale de la fécondité au Maroc
Par milieu, le rural affiche une tendance baissière sur ladite période. Ainsi, on est passé de 6,91 enfants/femme en 1962, à 3,06 enfants en 2004, à 2,55 enfants en 2014. Pour ce qui est du milieu urbain, le nombre d'enfants/femme est passé de 7,77 en 1962, à 2,05 enfants en 2004, et à 2,01 en 2014.
Le HCP indique que cette baisse a été interrompue, selon les données de l'Indice Synthétique de la Fécondité (ISF) du Recensement Général de la Population et de l'Habitat (RGPH), puisqu'il affiche 2,21 enfants/femme pour l'année 2014. Cette progression est due à une petite hausse de la fécondité dans le milieu urbain, puisqu'il est passé de 1,8 enfant/femme en 2010 à 2,01 enfants/femme en 2014.
Figure 1 : Niveau de la fécondité (ISF), pour l'ensemble du Maroc de 1970 à 2014.
Deux facteurs derrière la baisse de la fécondité
Le HCP explique la baisse de la fécondité par deux points seulement, notamment le recul de l'âge du premier mariage chez les femmes, et la hausse de l'utilisation des moyens contraceptifs. La note indique dans ce sens qu'un changement au niveau de l'âge du mariage chez les femmes a été noté sur une période de 54 ans. Celui-ci est ainsi passé de 17,3 ans en 1960, à 25,7 ans en 2014. Pour ce qui est des moyens de contraceptions, leur utilisation a évolué de 19,4 % en 1980, à 70,8 % en 2018.
Par milieu, l'âge du premier mariage chez les femmes rurales a enregistré une nette baisse se situait à 25,5 ans en 2004, 24,8 ans en 2014, avant de baisser à 23,9 ans en 2018. Cela dit, cet indicateur a affiché une certaine stabilité pour ladite période. Ainsi, il a été de 27,1 ans en 2004, 26,4 ans en 2014, et de 26,6 ans en 2018.
La note indique plus tard que l'âge du mariage chez les femmes dans le milieu urbain s'explique par le fait qu'elles cherchent la réalisation de soi dans un premier temps. Cela passe ainsi par des études poussées, résultant dans la recherche d'un travail, afin de disposer d'une autonomie financière.
Par tranches d'âge, le taux de fécondité est à son plus haut niveau chez les femmes âgées de 25 à 29 ans. Celui-ci est stable chez les 20-24 ans et les 30-34 ans.
Figure 2: Taux de fécondité (%) par âge pour l'ensemble du Maroc.
Tanger en tête des villes fécondes
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, c'est dans le nord du royaume que l'on retrouve le plus de fécondité. Ce taux est de 41 % à Tanger pour la tranche d'âge 15-19 ans. Casablanca suit avec un taux de 35 %, de Meknès avec 24 %. La région de Rabat-Salé enregistre le plus bas niveau, avec un taux de 5 %.
Figure 3 : Accroissement de la fécondité par âge et par milieu de résidence(%), RGPH 2004-2014.


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