Contrairement à la coupe du monde 2018, l'Iran, dans cette coupe d'Asie, est l'une des équipes favorites pour remporter le sacre. Une défense intraitable et des stars en Europe, Carlos Queiroz a de quoi faire trembler ses adversaires. La meilleure équipe asiatique au classement FIFA (29e mondialement) a eu un tirage clément pour entamer cette 17e édition de la coupe d'Asie. Le Team Melli (l'Equipe nationale) confrontera l'Iraq, le Yémen et le Vietnam, afin d'assurer une place dans la prochaine phase d'élimination directe. Iran ?? squad for the #AsianCup2019! pic.twitter.com/B5lUz4b24y — #AsianCup2019 (@afcasiancup) December 28, 2018 En effet cette solidité n'est pas un produit du hasard, plusieurs joueurs de l'équipe nationale iranienne de football évoluent dans les ligues européennes, comme Alireza Jahanbakhsh, qui a terminé la saison en tant que meilleur buteur de l'Eredivise néerlandaise avec 21 buts. D'autres joueurs ont cumulé une expérience internationale importante comme Ashkan Dejagah (Nottingham Forest, Angleterre) et Reza Ghoochannejhad (Heerenveen, Pays-Bas). Dans ce sens, Sardar Azmoun est présenté comme l'héritier du mythique buteur iranien Ali Daei et surnommé "le Messi iranien". Sardar est la star montante de la Team Melli. L'attaquant de 24 ans, qui joue actuellement au Rubin Kazan, en Russie, a fait preuve d'un grand réalisme depuis ses débuts internationaux en qualification de la coupe du monde. Mais l'effectif n'est pas le seul souci de l'entraîneur portugais Carlos Queiroz, l'ex-adjoint du Sir Alex Ferguson se plaint de l'atmosphère tendue créée par les médias. Le technicien, qui entretient une relation conflictuelle avec la presse locale, a en effet demandé au président de la fédération iranienne, Mehdi Taj, de protéger ses poulains de ceux qui « veulent les distraire ».