Le directeur général de la sécurité nationale et de la surveillance territoriale (DGSN), Abdellatif Hammouchi, a présidé, mercredi, les activités et les travaux de la 47ème Conférence des dirigeants arabes de la police et de la sécurité, en présence du secrétaire général du Conseil des ministres arabes de l'Intérieur, le président de l'Organisation internationale de police criminelle (Interpol). Etaient également présent à cette manifestation organisée à Tanger, le président de l'Université arabe Naif des sciences de sécurité, ainsi que les chefs des services de police et de sécurité de 20 pays arabes et de 6 organisations internationales et régionales. Les activités de la session se sont distinguées par la participation de la plupart des pays arabes, représentés par le Maroc, la Jordanie, les Émirats arabes unis, Bahreïn, la Tunisie, Djibouti, l'Arabie Saoudite, le Soudan, la Syrie, l'Irak, le Sultanat d'Oman, Palestine, Qatar, Comores, Koweït, Liban, Libye, Égypte, Mauritanie et Yémen. Dans son discours à cette occasion, le Directeur Général de la Sécurité Nationale a rappelé les implications de l'organisation de ce forum arabe de sécurité dans la ville de Tanger, qui à travers l'histoire a constitué une destination sûre, à la croisée des chemins, entre les différentes civilisations, cultures et peuples. Hammouchi a passé en revue les défis sécuritaires que connaît et traverse la région arabe, en particulier dans la phase post-pandémie du covid-19. Il a également énuméré les dangers que représentent les pôles régionaux des organisations terroristes, en particulier à l'intérieur de l'Afrique ET d'un certain nombre de pays arabes, ainsi que leurs liens organiques avec les réseaux de criminalité transnationale organisée. Le responsable a salué le choix du thème de la Conférence des chefs de police qui touché à « l'utilisation abusive de la technologie pour commettre des cybercrimes », soulignant les défis posés par les opérations criminelles qui font usage des systèmes d'information, notamment en ce qui concerne le recrutement rapide pour des organisations terroristes, ainsi que les crimes d'extorsion en ligne, le piratage et atteinte aux systèmes de sécurité de l'information. Abdellatif Hammouchi a par ailleurs réitéré, une fois de plus, l'engagement du Maroc à soutenir la coopération arabe et internationale conjointe et à renforcer les mécanismes de lutte contre le terrorisme et les diverses formes de criminalité organisée. Il a aussi exprimé « la disponibilité des services de sécurité marocains à partager leur expérience avec tous les Etats membres afin de parvenir à une confrontation décisive avec divers risques et menaces criminelles ».