Le Maroc figure parmi les pays qui travaillent pour obtenir le label du « Tsunami Ready », l'exercice NEAMWave 23 dote les pays participants d'une armure certifiée par la Commission océanographique intergouvernementale de l'UNESCO contre les tsunamis. Prévu le 06 et 07 novembre, l'exercice NEAMWave 23 abrite des pays autour de l'Atlantique du Nord-Est, de la Méditerranée et des mers connectées (connues sous le nom de région NEAM), dont le Maroc. Selon un communiqué de l'UNESCO, à l'occasion de la journée mondiale de sensibilisation aux tsunamis, célébrée chaque année le 05 novembre, cet événement aide les pays à se préparer d'une manière structurée et bien fondée contre les tsunamis. Des catastrophes naturelles à évolution rapide, les tsunamis menacent la sécurité du Maroc en vue de sa position géographique. Il est donc primordial d'instaurer des systèmes d'alerte sensibles à tout péril. Ces exercices renforcent les liens de communication et incitent le personnel à une intervention urgente et efficace. A la fin de cet événement, les pays participants vont recevoir une certification internationale basée sur des indicateurs en douze étapes fournies par la commission océanographique intergouvernementale de l'UNESCO. C'est à El Jadida où des simulations de tsunamis générés par des tremblements de terre auront lieu suivies de diffusion de messages par des fournisseurs de service de tsunami ( TSP) des organisations ou des entités chargées de délivrer des informations précises et en temps opportun sur les tsunamis dans la région NEAM. En réponse, les pays simuleront ensuite des actions de réplique, impliquant les points focaux d'alerte aux tsunamis (TWEP), les centres nationaux d'alerte aux tsunamis (NTWC) et les autorités de protection civile. Des séances d'orientation, des exercices sur table, d'autres fonctionnels, de véritables exercices d'évacuation avec la participation des écoles seront au rendez-vous pour assurer le full-package de protection. Deux scénarios conjoints sont au menu pour englober toutes les situations d'intervention, le premier se déroulera dans l'atlantique du Nord-Est et le second en Méditerranée. Ces scénaris vont tester les capacités des fournisseurs de service Tsunami (TSP) accrédités dans la région NEAM. Force est de noter qu'au cas où une menace réelle de séisme ou de tsunami survient pendant l'exercice, celui-ci sera interrompu afin de donner la priorité aux efforts d'intervention en temps réel. Le port de Jorf Lasfar est désormais doté d'un marégraphe essentiel pour anticiper les risques de tsunamis et atténuer leurs impacts. Baptisé Coastwave, ce projet été lancé par le laboratoire de géosciences marines et de sciences du sol de l'Université Chaouaib Doukkali (UCD) et le centre national de recherche scientifique et technique en partenariat avec la commission océanographique intergouvernementale de l'UNESCO, il s'agit d'une avancée inédite dans le domaine d'intervention contre les catastrophes naturelles. Selon une étude espagnole, le Maroc est vulnérable aux tsunamis, les activités sismiques en mer d'Alboran pourraient provoquer des vagues susceptibles d'inonder des régions densément peuplées de l'Espagne méridionale et du Nord du Maroc, notamment Nador. L'histoire nous renseigne sur ces risques, le Maroc a connu plusieurs tsunamis, dont celui du 1er novembre 1755, faisant suite au tremblement de terre de Lisbonne.