Après avoir été « recadré » par le Cabinet royal en raison des dernières déclarations contenant des « dépassement irresponsables et des approximations dangereuses, concerne les relations entre le Royaume du Maroc et l'Etat d'Israël », le secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), Abdelilah Benkirane, a intimé aux membres et aux dirigeants du secrétariat général du parti de s'abstenir de tout commentaire sur la question. Une source bien informée a indiqué à Hespress que la personne autorisée à discuter de cette question est le secrétaire général du parti, Abelilah Benkirane lui-même, indiquant que ce dernier a interdit à tous les membres et responsables du parti de la Lampe de commenter de quelque manière que ce soit le communiqué émis par le Cabinet royal, en ne donnant aucune déclaration à ce sujet jusqu'à la réunion du Secrétariat général du parti des « frères » pour discuter de la question. Ce lundi 13 mars, le Cabinet royal a diffusé un communiqué concernant les récentes déclarations du SG du PJD, « contenant des dépassements irresponsables et des approximations dangereuses, concernant les relations entre le Royaume du Maroc et l'Etat d'Israël, en lien avec les derniers développements dans les territoires palestiniens occupés ». A cet égard, le Cabinet Royal a souligné que « la position du Maroc envers la question palestinienne est irréversible, et elle constitue l'une des priorités de la politique étrangère de Sa Majesté Le Roi, Amir Al-Mouminine et Président du Comité Al-Qods, Qui la place au même rang de l'intégrité territoriale du Royaume. Il s'agit d'une position de principe constante du Maroc, qui ne saurait être soumise aux surenchères politiciennes et aux campagnes électorales étriquées». La même source a également soutenu que « la politique extérieure du Royaume est une prérogative de Sa Majesté Le Roi, que Dieu L'assiste, en vertu de la Constitution, que le Souverain exerce conformément aux constantes nationales et aux intérêts suprêmes de la patrie, et à leur tête la question de l'intégrité territoriale ». Par ailleurs, le CR a souligné que « les relations internationales du Royaume ne peuvent être l'objet de chantage de la part de quiconque et pour quelque considération que ce soit, particulièrement dans ce contexte mondial complexe. L'instrumentalisation de la politique extérieure du Royaume dans un agenda partisan interne constitue ainsi un précédent dangereux et inacceptable ».