Bien que le gouvernement ait annoncé qu'il avait alloué 105 millions de dirhams pour soutenir les éditeurs de manuels scolaires, soulignant que toute augmentation du prix des livres serait traitée avec la rigueur nécessaire, l'Association marocaine des libraires (AML) a annoncé que la scolarisation dans son exercice 2022/23 devrait connaître une « augmentation significative des prix ». En effet, l'AML dans un communiqué indique que « le soutien du gouvernement se limitait au livre de l'enseignement public, tandis que, le livre importé agréé pour l'enseignement privé, le livre de l'enseignement primaire, les outils, les portefeuilles, les cahiers et le reste des fournitures scolaires, n'étaient couverts par aucun soutien gouvernemental et ont donc été soumis à une augmentation importante qui toucherait lourdement les poches des parents d'élèves. Abdelaziz Kawtar, président du Conseil d'administration de l'Association marocaine des libraires, a déclaré dans une déclaration à Hespress que « la prochaine rentrée scolaire sera difficile ». Il a annoncé une énorme hausse des prix des fournitures scolaires à des taux variant entre 40 et 110% « en fonction des exigences et monopole du marché et de la gestion de la situation ». Abdelaziz Kawtar a en outre indiqué que « la crainte pour la profession aujourd'hui est de savoir comment convaincre les parents de cette augmentation vu l'annonce du gouvernement disant qu'il n'y aura pas de hausse de prix d'où l'incapacité de clarifier cette situation au parents d'élèves ». Le manuel ministériel a poursuivi le président administratif de l'ALM, publié par la Direction du curriculum, contient 386 titres. Pour le citoyen il n'y a pas d'augmentation des livres. Malheureusement ce volet concerne le prix des livres à l'école publique. Le problème dira-t-il, ce sont les fournitures scolaires comme le cahier de 50 pages dont le prix est passé de trois dirhams à cinq dirhams. L'association déplore l'absence de « réglementation du prix des livres importés programmés dans les écoles privées, qui définit une augmentation à chaque rentrée scolaire de 5 à 25% pour la plupart des importateurs ». Le communiqué souligne que « le retard dans le lancement du processus de distribution du manuel public, qui est en grave pénurie et ne couvre pas les demandes des scribes locaux et des participants à l'Initiative royale pour un million de portefeuilles, qui couvre près de 3 millions et 600 000 étudiants dans le cadre de marchés publics, mes livres ont exclu la proximité pour en bénéficier ». L'association a lancé un appel « aux responsables et contrôleurs du secteur à intervenir afin de soutenir la librairie marocaine dans son épreuve et à la protéger des aléas et de la mauvaise gestion. Il y a va de la préservation de la sécurité économique locale dans le cadre du projet de la rentrée scolaire que tous les concernés (autorités, établissements scolaires, parents d'élèves, libraires veulent pour une fois être une réussite.