Le Maroc est le point d'ancrage de Chariot, compagnie axée sur la transition énergétique en Afrique, avec le développement du gisement d'Anchois comme priorité, a souligné le Directeur Pays du Groupe au Maroc, Pierre Raillard. « Le Maroc est clef pour nos activités et le point d'ancrage de notre stratégie gazière avec le développement du gisement d'Anchois comme priorité », a indiqué Pierre Raillard. La compagnie a déjà démarré ses opérations de forage le 15 décembre 2021, a-t-il ajouté, expliquant que la plateforme de forage « Stena Don » est arrivée sur site, au niveau du permis « Lixus », au large du Maroc, pour réaliser des opérations de forage sur le projet du développement du gaz d'Anchois. Il s'agit d'opérations de forage du puits d'appréciation et d'exploration de gaz Anchois-2 ainsi que de réentrée dans le puits Anchois-1 précédemment foré. La fin des travaux est estimée à fin janvier. Les travaux de forage du puits d'appréciation et d'exploration Anchois-2 visent à permettre le développement du réservoir gréseux découvert précédemment en confirmant la présence de ressources en gaz, la qualité du réservoir et la productivité du puits. Ils ont également comme objectifs d'être en mesure de mettre en place un futur puits pour la production et le développement du futur gisement et d'approfondir l'évaluation dans de nouvelles cibles d'exploration à faible risque dans le but de développer des ressources plus larges pour une croissance à long terme. Concernant la réentrée du puits Anchois-1, elle permettrait d'apprécier l'intégrité du puits foré précédemment, d'évaluer la productivité et les caractéristiques du réservoir gréseux à gaz « A » et de fournir un deuxième futur puits de production pour le développement du gisement. Le Directeur Pays de Chariot au Maroc a relevé que la compagnie pourra communiquer sur les résultats définitifs des travaux entamés « sous quelques mois après évaluation des données techniques ». Chariot détient une participation de 75% et est opérateur du permis « Lixus » en partenariat avec l'Office National des hydrocarbures et des Mines (ONHYM) qui en possède 25%, rappelle-t-on. Dans ce sillage, il a précisé que les deux parties « travaillent ensemble sur la mise en œuvre des programmes et le suivi des travaux », relevant que l'Office est une composante essentielle pour le succès des opérations.