Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, prend part au Sommet mondial du Partenariat du Gouvernement Ouvert (OGP), qui se tient dans la capitale sud-coréenne du 15 au 17 décembre. Intervenant à cette occasion, Akhannouch a affirmé que les principes du Gouvernement Ouvert trouvent, au Maroc, leurs pendants dans les fondements constitutionnels de son arsenal juridique. Le Maroc fait partie des pays qui « œuvrent pour une stratégie d'ouverture intégrée permettant la convergence entre les différentes institutions publiques: Gouvernement Ouvert, Parlement Ouvert, Justice Ouverte et Collectivités Territoriales Ouvertes », a-t-il dit, rappelant que le Royaume siège, depuis le premier octobre dernier au Comité directeur de l'OGP. Ces principes du Gouvernement Ouvert ont été ainsi appliqués à l'un des chantiers phares de l'histoire moderne du Royaume, celui de la définition du Nouveau Modèle de développement, a souligné le Chef de gouvernement, relevant que ce grand chantier, initié par le Roi Mohammed VI, a été conçu dans le cadre d'une démarche participative basée sur l'ouverture, l'écoute et la mobilisation de l'intelligence collective impliquant l'Administration publique, la Société civile, les Jeunes, le secteur privé, les Partis politiques, les Syndicats, le monde académique et les citoyens de manière générale. Ce processus de consultation et de co-création a concerné plus de 3 millions de Marocains, a encore précisé Akhannouch, soulignant qu'environ 10.000 citoyennes et citoyens ont participé, de manière effective, à la définition des priorités du Maroc de demain. «C'est avec cette même approche, a soutenu le Chef de gouvernement, que le Maroc, sous la conduite éclairée du Roi Mohammed VI, a instauré une discipline globale et intégrée au niveau des différents chantiers structurants de notre pays ». Cette discipline se traduit par l'assurance de l'implication, de l'engagement et de l'appropriation par les citoyens de tous les chantiers d'avenir et ce, dès l'élaboration des politiques publiques. Et d'ajouter que cette approche est totalement en phase avec le deuxième plan d'action national de l'OGP qui prévoit des engagements forts en matière de renforcement de la participation citoyenne et de l'espace civique notamment à travers la mise en place d'un cadre juridique de la consultation publique, a-t-il ajouté. Et de faire observer que le défi de l'ouverture et du développement nécessite un engagement et une action collective à l'échelle internationale, émettant le vœu de voir le partenariat s'élargir pour englober davantage de pays, notamment africains. Il a en ce sens exprimé la disposition du Maroc à partager son expérience et consolider les liens de partenariat avec les pays africains frères en vue « de relever les défis communs de paix, de développement et de prospérité et celui majeur, d'être à la hauteur des attentes de nos concitoyens ». A noter que la session d'ouverture a rassemblé 14 chefs d'État et chefs de gouvernement des pays membres de l'OGP (Open Government Partnership) L'Initiative multilatérale de l'OGP, lancée le 20 décembre 2011, lors de la session d'ouverture annuelle de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, comprend plus de 78 pays, en plus des centaines de représentants de la société civile qui en sont membres de l'initiative, représentant plus de 2 milliards d'individus. L'OGP vise à pousser les pays impliqués dans l'initiative à soutenir la démocratie participative en plaçant le citoyen au centre de leurs préoccupations en améliorant la transparence, l'accès à l'information et l'intégrité, en luttant contre la corruption et en exploitant les technologies modernes.