Tesla Motors du milliardaire américain Elon Musk a choisi le Maroc pour son sourcing Tesla Motors. En effet, la compagnie automobile à plus de valeur au monde, a choisi le Maroc pour produire une pièce fondamentale de ses véhicules, le transmetteur principal. Mais à ce chapitre le Maroc s'est déjà une fait une renommée. L'automobile est avec l'aéronautique une locomotive de sourcing et d'exportation. Aussi au sortir d'une crise, force est de constater que dans le plan de relance dans les secteurs industriels, il est un regain d'élan dans cette perspective. L'Energie et le transport étant de facto des passages obligés, il est donc normal que le Maroc s'aligne dans ce que l'on appellerai la mobilité électrique, tant ces secteurs sont des leviers de développement. Le futur, c'est incontestablement la voiture électrique qui allie les deux. L'essentiel dans l'affaire pour le Royaume est de se positionner sur ce marché émergent. Le Maroc au regard des arguments de poids qu'il détient peut attirer une partie importante d'usines dans la production de cette nouvelle industrialisation à l'échelle mondiale, qu'est la batterie et la voiture électrique. D'ailleurs nombre de constructeurs automobiles optent haut et fort pour la fabrication et la commercialisation des voitures totalement électriques et dotées de moteurs hybrides, en témoignent les actions des entreprises qui ont fortement augmenté ces deux ou trois dernières années de par la planète. Il est ainsi primordial, d'investir dans les secteurs industriels d'avenir afin de pérenniser davantage un élan que d'aucuns ne contestent. Aussi, à cet effet, les marques présentes au Maroc, à l'instar de Dacia, Renault, Peugeot et Citroën qui produisent localement dans trois vraies usines automobiles, ne devraient pas tarder à se manifester si ce n'est déjà fait et le Royaume verrait l'initiative du plus bel œil. Comme pour les véhicules eux-mêmes, les composants fabriqués au Maroc participent tant à la richesse nationale, qu'à forger l'image du Royaume comme un sous-traitant de choix dans l'industrie automobile mondiale. L'engouement est en tous cas présent quant à cette forme d'avenir et s'il se traduit par une tendance vers la fabrication de la voiture électrique et dérivés de demain, il grignoterait vite quelques menues parts d'un marché mondial estimé à 300 milliards de dollars à l'horizon 2040. Le Maroc de par une situation géographique centrale est un carrefour. Cela lui assure un coût d'importation moindre des matières premières et d'exportation très faible vers et à destinations de marchés consommateurs ou fournisseurs. Un atout économique stratégique tant le «Made in Morocco» rayonne aussi à travers le sourcing local de la part d'autres constructeurs. Les composants fabriqués au Maroc ne sont pas en reste et inscrivent le Royaume comme un sous-traitant de choix dans l'industrie automobile mondiale. Cela étant, il est dit que d'ici 2026, la voiture électrique sera moins couteuse à l'achat et en entretien que la voiture thermique. Pour le Maroc voilà un argument supplémentaire au regard du coût de main-d'œuvre qui tout en étant hautement qualifié est plus bas, par rapport aussi bien à l'Europe, qu'en certaines régions industrielles en Chine. C'est qu'au niveau du marché européen, près d'une voiture particulière sur six était un véhicule électrique (16,5%), à fin 2020, et la durabilité n'est pas prête de se terminer est-il dit. Durant cette même année, plus de 1,36 million de véhicules neufs électriques (ECV) se sont écoulés en Europe, ce qui représente une croissance de 143,8% par rapport à 2019. C'est dire, si le créneau est prometteur. Encouragées par les questions environnementales au cœur des stratégies gouvernementales pour réduire pollution et émissions de carbone, des pays s'acheminent doucement et surement en Europe ou en Amérique, surtout du nord voire en Asie vers une reconversion qui se traduit vers l'option électrique ou hybride. Le Maroc n'est aucunement en droit de rater ce train-là. Justement, au Maroc, la tendance est plus timide quant à la consommation de ce nouveau mode d'être. C'est à peine si on balbutie à travers des bornes de recharge au niveau de certains points de service. Cependant et c'est tout à l'honneur de notre jeunesse et du savoir-faire marocain, des projets de recherche et développement lancés dans les universités marocaines et les centres de recherche quant à cela, augurent de belles perspectives. Pour illustrer, quelques réalisations comme par exemple la première borne de recharge intelligente 100% marocaine « iSmart». Le Maroc a également renforcé sa compétitivité et sa position à l'échelle régionale et africaine via la contribution de l'électro-chimiste, inventeur marocain et adepte de l'électromobilité, Rachid Yazami, de l'anode graphite pour les batteries lithium.