Ci-après les principaux titres développés par la presse nationale de ce mercredi 3 mars 2021 L'Economiste Crédit du Maroc très prudent sur la gestion du risque. La filiale de Crédit Agricole va proposer la distribution d'un dividende de 4,55 DH par action soit 50% de son résultat social. Ce coupon devra être validé par les actionnaires et probablement par Bank Al-Maghrib qui avait appelé les banques à la retenue en matière de distribution de dividendes l'année dernière. Il n'y a pas encore de consignes claires cette année mais la position du régulateur sur la question n'est pas susceptible d'évoluer dans un environnement toujours incertain. L'année dernière, les banques ont joué à fond la carte de la prudence quitte à laisser le coût du risque exploser. Il a été multiplié par 2,3 chez Crédit du Maroc à 722 millions de DH grevant pour une grande partie les bénéfices. Le résultat net part du groupe a plongé de 63% à 190 millions de DH. L'OCP Group renforce son partenariat avec le Nigeria. Le groupe OCP franchit un nouveau pas pour ses projets au Nigeria. Après avoir accompagné le pays dans la première phase du Presidential Fertilizer Initiative (PFI), le groupe phosphatier sera présent pour la 2e phase du PFI. L'objectif étant d'offrir aux agriculteurs nigérians des engrais de qualité, adaptés aux besoins des sols, produits localement et à des prix compétitifs. C'est ainsi que plusieurs accords visant à concrétiser les prochaines étapes de ce partenariat viennent d'être signés à Benguerir à l'occasion d'une visite d'affaire d'une délégation nigériane, conduite par le ministre d'Etat des Ressources Pétrolières, Timipre Marlin Sylva. Parmi ces accords, un mémorandum d'entente entre l'Association des producteurs et distributeurs d »engrais du Nigéria, la Nigeria Sovereign Investment Authority et OCP Africa pour le renforcement du partenariat dans le cadre de la deuxième phase du PFI2. Libération Procès à distance: Plus de 300.000 affaires mises au rôle en 10 mois. Un total de 15.754 audiences ont été tenues à distance dans les différents tribunaux du Royaume, du 27 avril 2020 au 26 février 2021, au cours desquelles 300.269 affaires ont été mises au rôle, a indiqué le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ). Le conseil a précisé, dans un communiqué, que des milliers de détenus ont bénéficié du dispositif de procès à distance durant la même période, sans avoir à se déplacer aux tribunaux, a affirmé le CSPJ dans un communiqué. Les préparatifs de la session extraordinaire au menu d'une réunion du bureau de la Chambre des représentants. Le bureau de la Chambre des représentants a tenu, lundi, une réunion consacrée à l'organisation des travaux de cette institution dans le cadre des préparatifs de la session extraordinaire du parlement. A cette occasion, le président de la Chambre des représentants Habib El Malki a souligné l'importance de cette étape dans l'histoire de l'action de l'institution concernant la préparation de la matière législative ayant trait à l'opération électorale, ainsi que certains textes législatifs importants liés à la protection sociale et à l'Instance nationale de probité, de prévention et de lutte contre la corruption (INPLCC), et le projet de loi organique relatif à la nomination aux hautes fonctions. L'Opinion L'ONU répond favorablement à la demande du Maroc. L'Assemblée générale des Nations Unies s'apprête à adopter, mercredi, un projet de résolution initié par le Maroc en vue de la proclamation du 10 mai de chaque année, comme Journée internationale de l'Arganier. Cette initiative vise à célébrer l'Arganier, arbre endémique du Royaume du Maroc, en tant que vecteur de réalisation du développement durable, sur les plans aussi bien socio-économique qu'écologique, culturel, culinaire et médicinal, au niveau national et à l'échelle internationale. La proclamation de la Journée internationale de l'Arganier sera une reconnaissance de l'Assemblée générale de l'ONU des efforts du Royaume en matière de protection et de valorisation de l'arganier et renforcera la coopération internationale pour soutenir et promouvoir la préservation de la biosphère de l'Arganeraie et développer davantage cette filière. Les accords Maroc-UE dans le collimateur de la CJUE. La Cour de Justice de l'Union européenne (CJUE) tient, mardi et mercredi, deux sessions pour discuter des accords agricole et de pêche entre l'Union européenne et le Maroc. La décision de la Cour de justice à ce sujet devra attendre « plusieurs mois », selon un porte-parole du tribunal luxembourgeois, et ce, en raison du harcèlement juridique autour des marchandises provenant des provinces marocaines du Sahara. A la veille des deux sessions de la CJUE, plusieurs questions ont été posées à la Commission Européenne sur la légalité des activités des chalutiers européens dans les eaux du Sahara marocain. Une nouvelle tentative désespérée des quelques députés européens pro-polisariens à mettre une pression économique sur le Royaume. Aujourd'hui le Maroc Tensions entre le PJD et l'USFP. Les deux formations qui sont pourtant membres de la majorité gouvernementale, inaugurent les hostilités à quelques mois des prochaines élections. Le premier secrétaire de l'USFP, Driss Lachgar, aurait ainsi affirmé lors d'une manifestation régionale de son parti que les tensions au sein du parti de la lampe actuellement sont tout à fait normales dans le cycle de vie d'une formation politique, ajoutant que les courses aux mandats pourraient exacerber ces tensions. Dans un article publié dans leur site web officiel, les responsables du parti de la lampe n'hésitent pas à attaquer frontalement Driss Lachguar, l'accusant d'avoir voulu, coûte que coûte, "obtenir un poste ministériel" lors des négociations pour la formation de l'équipe gouvernementale actuelle. Le Maroc, premier exportateur arabe vers le Brésil en janvier. Le Maroc était le premier exportateur arabe vers le Brésil en janvier 2021, avec plus de 100 millions de dollars de produits exportés, selon la Chambre de commerce arabo-brésilienne. Les exportations marocaines vers la première économie sud-américaine enregistrent ainsi une hausse de 95,5% par rapport au même mois de 2020. Durant la même période, le Royaume a notamment exporté des engrais, qui ont enregistré une hausse de 118,3%, des produits chimiques inorganiques (+137,9%) et des poissons et crustacés (+44,2%). Sur toute l'année 2020, les exportations marocaines vers le Brésil ont atteint 1,2 milliard de dollars, faisant du Brésil le 3ème client du Royaume, juste derrière la France et l'Espagne. Al Bayane Large soutien à l'intégrité territoriale du Royaume. A l'occasion de la 46ème session du Conseil des droits de l'homme à Genève, l'ambassadeur représentant permanent du Royaume à Genève a mis en relief le "grand intérêt accordé à la dimension des droits de l'homme dans la mise en œuvre des différentes stratégies de développement dans le Royaume". Omar Zniber a indiqué qu'en dépit de la pandémie du coronavirus, le Maroc a tenu à honorer ses engagements internationaux dans le domaine des droits de l'homme. D'autre part, le Groupe de soutien de l'intégrité territoriale du Royaume dans lequel une trentaine d'Etats membres ont, vigoureusement et solennellement, réaffirmé leur soutien fort et continu à la souveraineté pleine et entière du Maroc sur ses provinces sahariennes. L'édition 2020 sur "les indicateurs sociaux du Maroc" que publie régulièrement le HCP vient de voir le jour. Au niveau de la population, le fait majeur à retenir réside, sans conteste, dans l'amélioration continue de l'espérance de vie. Ainsi, si dans les années soixante, le Marocain espérait à sa naissance, vivre en moyenne 47 ans (57 ans en milieu urbain et 43 ans en milieu rural), son espérance de vie en 2019, s'est prolongée de plus de trente ans pour atteindre 76,4 ans (78,2 ans en milieu urbain et 73,3 ans en milieu rural. L'accès à l'électricité des ménages citadins est quasi-généralisé (99,5% au terme de l'année 2019). Le déficit en milieu rural a été rattrapé, puisque cette proportion a atteint les 96,5% pour les ménages ruraux. Une nette amélioration de 73,3 points durant la période 1999 -2019. Au chapitre éducation, s'il faut se féliciter des progrès accomplis notamment pour la généralisation de l'enseignement fondamental, force est de constater que beaucoup de chemin reste à faire au niveau des cycles secondaire et supérieur, sans parler du fléau de l'analphabétisme qui demeure entièrement posé. Le Matin Les échanges extérieurs toujours à la peine. Fortunes diverses pour les exportations et les importations à l'entame de l'année en cours. En effet, au moment où les expéditions du Maroc vers l'étranger restent sur une tendance d'atténuation de leurs contre-performances ces derniers mois, les approvisionnements du pays voient leur repli s'accentuer. Ainsi, les exportations se sont contractées de 5,2%, s'élevant à 23,98 milliards de DH en janvier 2021, après avoir terminé l'année dernière sur -7,5%. Les importations chutent, elles, de 16%, après une contraction de 14,1% à fin 2020. De ce fait, le déficit commercial s'allège de 32,7%, atteignant -11,06 milliards et le taux de couverture s'établit à 68,4%, en amélioration de 7,8 points, indique l'Office des changes. Terres agricoles: plus de 1.250 ha à louer en partenariat public-privé. L'Agence pour le développement agricole (ADA) ouvre le bal pour les appels d'offres de partenariat public-privé (PPP) autour des terres agricoles du domaine privé de l'Etat pour l'exercice 2021. L'institution a lancé deux appels d'offres portant sur 6 projets sur une superficie de 1.255,13 ha dans deux régions du Royaume : Rabat-Salé-Kénitra (4 projets sur quelque 680 ha) et Fès-Meknès (2 projets sur plus de 574 ha). La date limite de dépôt des offres par les candidats est fixée au 20 avril prochain. Pour rappel, l'opération PPP autour des terrains agricoles consiste en la location de longue durée (17 à 40 ans selon le type de projet) de ces terrains au profit de promoteurs. Ces derniers s'engagent, dans un cadre contractuel avec l'Etat, à entreprendre des projets d'investissement agricole permettant une bonne valorisation de ces terrains tout en créant de l'emploi en milieu rural. Maroc Le Jour Le flux des investissements directs étrangers en recul à fin janvier. Le flux net des Investissements directs étrangers (IDE) au Maroc a atteint 650 millions de dirhams (MDH) à fin janvier 2021, en recul de 53,9% par rapport à fin janvier 2020, selon l'Office des changes. Ce résultat s'explique par une baisse des recettes des IDE de 7,8% à 1,87 MMDH, conjuguée à une hausse des dépenses de 97,6%, précise l'Office dans son bulletin sur les indicateurs des échanges extérieurs de janvier 2021. Larache: Amara visite les barrages Dar Khrofa et Kharroub. Le ministre de l'Equipement, des transports, de la logistique et de l'eau, Abdelkader Amara, a effectué lundi une visite au barrage Dar Khrofa et au chantier du barrage Kharroub dans la province de Larache, qui s'inscrivent dans le cadre du Programme national pour l'approvisionnement en eau potable et l'irrigation 2020-2027. "Dar Khrofa est un des grands barrages de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, avec une capacité de stockage atteignant les 480 millions de mètres cubes", a souligné Amara. Cette visite a été l'occasion de s'enquérir des autres barrages de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, ainsi que les aménagements hydrauliques qui approvisionnent les différentes villes de la région. Cette visite a aussi été l'occasion de présenter le projet du barrage Béni Mansour, ainsi que d'autres barrages qui seront édifiés aux alentours et qui permettront de transférer les eaux de la région Ouest vers le bassin de Moulouya, a précisé Amara. Akhbar Al Yaoum Le Maroc peut devenir un « pays émergé » grâce à sa dynamique économique rapide (Expert). Le Maroc est l'un des principaux pays émergents africains qui connaissent une dynamique économique rapide à même de les hisser au statut de « pays émergés », a indiqué Moubarack Lo, Senior Fellow au Policy Center for The New South (PCNS) et président de l'Institut Emergence. Dans un podcast du PCNS placé sous le thème « L'émergence économique des pays africains à l'épreuve de la Covid », Lo a présenté la situation en Afrique et expliqué l'impact de la crise sanitaire sur l'ambition d'émergence des pays africains qui, avant l'avènement de la pandémie du Coronavirus (Covid-19), avaient déjà connu un ralentissement de la croissance en 2019 malgré une réduction globale de la pauvreté sur le continent. Al Massae El Kelâa des Sraghna: La foudre fait deux morts et six blessés. Deux garçons ont été tués et six autres blessés lundi, victimes d'une foudre suite à des perturbations orageuses, alors qu'ils jouaient au football au douar Chaoui, relevant de la commune de Zemrane Charqia, apprend-on auprès des autorités de la province d'El Kelâa des Sraghna. Aussitôt avisées, les autorités locales et les services de la Gendarmerie royale et de la Protection civile sont intervenus et les blessés ont été évacués vers l'hôpital local de Tamellalt et l'hôpital régional d'El Kelâa des Sraghna pour recevoir les soins nécessaires, selon la même source. Al Yaoum Al Maghribi Fiscalité: La TVA, « principale composante » qui influence le secteur informel (HCP). La Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) constitue « la principale composante » fiscale qui influence le secteur informel et non l'impôt sur les sociétés, révèle mardi une étude du Haut Commissariat au Plan (HCP). « Les chefs d'unités de production informelles (UPI) s'approvisionnent en amont auprès de fournisseurs qui eux-mêmes sous-déclarent ou travaillent dans l'informel. Ceci leur permet d'acheter sans facture réglementée et donc d'échapper à la facturation en mode TVA », explique cette étude. Cette situation est attribuable à la faible inclusion financière des UPI et au manque de liquidité, « principal handicap » pour ces unités caractérisées par leur fragilité et l'irrégularité de leurs recettes financières, selon cette étude. Assahra Al Maghribia Covid : Le Maroc opte pour la mobilisation et l'action solidaire pour surmonter les défis de l'Afrique. Le Maroc, sous l'impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a placé la mobilisation et l'action solidaire, comme prérequis pour surmonter les défis multiples du continent africain face à la pandémie de Coronavirus, a souligné lundi l'Ambassadeur, Représentant permanent du Maroc auprès des Organisations Internationales à Vienne, Azzeddine Farhane. Cette action solidaire s'est matérialisée, dès le début de l'épidémie, par l'envoi par le Royaume de produits médicaux fabriqués localement par des entreprises marocaines, conformément aux normes fixées par l'Organisation Mondiale de la santé (OMS) à plus de vingt pays africains de toutes les régions du continent, a ajouté Farhane, dans le cadre de la déclaration du Maroc au Conseil des Gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) (1-5 mars). Al Alam Epargne des ménages: Un pessimisme dominant. Les ménages marocains, souffrant toujours des séquelles de la crise liée au Covid-19, font preuve de pessimisme accru quant à leur capacité à constituer une épargne durant l'année 2021 qui est censée être celle de l'amorce d'une relance durable. Un pessimisme tout à fait compréhensible au regard de l'arrêt brutal de l'activité dans plusieurs secteurs ayant engendré des pertes colossales de revenus et même des emplois et par conséquent, une dégradation de la situation financière de la majorité des ménages. A en croire les chiffres du HCP, seuls 17,1% contre 82,9% des ménages ont indiqué, au quatrième trimestre de 2020, qu'ils s'attendent à épargner au cours des 12 prochains mois. Al Ittihad Al Ichtiraki Le Maroc annonce sa contribution financière au Plan d'intervention humanitaire au Yémen. Sa Majesté le Roi Mohammed VI a ordonné de faire don d'un million de dollars au profit du peuple yéménite, à titre de contribution du Royaume du Maroc aux efforts de solidarité internationale pour venir en aide à ce pays, a annoncé le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita. Intervenant lors d'une réunion de haut niveau sur le Plan d'intervention humanitaire au Yémen, Bourita a relevé que le Royaume du Maroc, sous la conduite de Sa Majesté le Roi, a toujours insisté sur la nécessité d'accorder une haute importance au volet humanitaire, compte tenu de son rôle vital pour les civils yéménites et que la crise humanitaire dans ce pays ne peut être résolue qu'à travers une solution politique globale et durable qui préserve l'unité et la souveraineté du Yémen, selon les références en vigueur, notamment les résolutions du Conseil de sécurité, en particulier la résolution 2216.