L'Azerbaïdjan s'est réveillé sur de violentes attaques armées par les séparatistes de la région du Nagorny Karabakh soutenus par l'Arménie. Des combats entre l'armée azerbaïdjanaise et les séparatistes ont fait des morts civils et militaires. La communauté internationale a réagi. La tension est arrivé à son maximum en Azerbaïdjan après que les séparatistes de la région du Nagorny Karabakh soutenus par l'Arménie aient déclaré les hostilités. Le président azerbaïdjanais Ilham Aliev a promis la victoire dans les combats opposant son armée aux forces arméniennes impliquées directement dans le conflit et les séparatistes de Nagorny Karbakh peuplée majoritairement par des arménien. « L'armée azerbaïdjanaise combat aujourd'hui sur son territoire, défend son intégrité territoriale, porte des coups dévastateurs à l'ennemi. Notre cause est juste et nous allons vaincre », a déclaré le président azerbaïdjanais dans un discours à la télévision. S'il s'envenime, ce conflit pourrait créer un climat d'instabilité dans la région et l'intervention de plusieurs pays, notamment la Russie qui livre aux deux pays des armées, la Turquie qui défend l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan, de la France et des Etats-Unis qui font partie du Groupe Minsk, la médiation internationale dans ce dossier. De leur côté, les autorités arméniennes ont poussé le bouchon encore plus loin en décrétant la loi martiale. « La loi martiale et la mobilisation générale sont décrétées en Arménie. J'exhorte tout le personnel à se présenter aux commissariats militaires », a déclaré sur Facebook le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian. Le Premier ministre arménien a par ailleurs appelé la population à « être prête à défendre la patrie sacrée ». « Soutenons fermement notre Etat, notre armée (…) et nous allons vaincre. Longue vie à la glorieuse armée arménienne! », a-t-il ajouté. Cette recrudescence des hostilités entre Bakou et Erevan a provoqué un flot de réactions internationales. Premier Etat a réagir, la Russie a appelé à un cessez-le-feu immédiat. Le président du Conseil européen, Charles Michel, a appelé au « retour immédiat aux négociations ». « L'action militaire doit cesser, de toute urgence, pour empêcher toute escalade (de la violence). Un retour immédiat aux négociations, sans conditions préalables, est la seule voie possible », a-t-il écrit sur Twitter. De son côté, Ankara a exhorté Erevan à « cesser son agression » et s'est dite prête à soutenir « les frères azerbaïdjanais avec tous nos moyens dans leur lutte pour protéger leur intégrité territoriale », selon le ministre turc de la Défense Hulusi Akar cité dans un communiqué. La France s'est dite »vivement préoccupée par les affrontements d'ampleur en cours au Haut-Karabakh », appelant Bakou et Erevan à « cesser immédiatement les hostilités et à reprendre le dialogue », indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Paris, « avec ses partenaires russe et américain, réitère son engagement en vue de parvenir à un règlement négocié et durable du conflit » dans cette région, « dans le respect du droit international », ajoute le document.