Sa photo faisait depuis quelques jours le tour de la toile dans l'espoir de trouver un début de piste pour le retrouver. En effet, depuis le 7 septembre, Adnane 11 ans, avait disparu alors qu'il était sorti faire une course dans le quartier Zemmouri à Tanger. Le corps du petit a finalement été retrouvé dans la soirée du vendredi 11 septembre, en terré aux alentours du domicile de son présumé agresseur, qui l'avait auparavant violé puis tué. La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a précisé qu'un individu a été interpellé, tard dans la soirée de vendredi, pour soupçons d'homicide volontaire sur un mineur avec attentat à la pudeur. La famille de l'enfant avait avisé les services de Sûreté de la zone « Bni Makada » à Tanger de sa disparition, avant que les recherches et investigations ne révèlent qu'il s'agit d'une disparition à caractère criminel, surtout que le visionnage d'enregistrements vidéo démontre l'implication présumée d'un individu qui a entraîné la victime, près du domicile de sa famille. Les recherches et le diagnostic menés par la police judiciaire, appuyée par les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) ont abouti à l'identification du suspect, qui réside près du domicile de la victime, avant qu'il ne soit interpellé et dirigé vers le lieu où il s'est débarrassé de la dépouille, a souligné la DGSN. Les premiers éléments de l'enquête révèlent que le mis en cause a emmené la victime dans un appartement qu'il loue dans le même quartier résidentiel, l'a agressée sexuellement et commis l'homicide volontaire, au même jour et à la même heure, avant de procéder à son enterrement aux alentours de son domicile. Le prévenu a été placé en garde à vue à la disposition de l'enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent pour élucider les tenants et aboutissants de cet acte criminel, dont l'enfant mineur victime, a été transféré à l'hôpital régional de la ville pour autopsie. Trois autres personnes, qui partagent le logement du présumé criminel ont également été arrêtées pour non dénonciation.