Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a été mis en examen, jeudi 21 novembre, pour « corruption », « fraude » et « abus de confiance » dans différentes affaires. C'est le procureur général d'Israël, Avichaï Mandelblit, qui a décidé de poursuivre l'ancien premier ministre, qui souhaitait remporter le dernier scrutin anticipé pour échapper aux poursuites. Dans un communiqué du ministère de la justice israélien, « le procureur général, Avichaï Mandelblit, a décidé d'inculper le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, pour corruption, fraude et abus de confiance dans l'affaire 4000 », une affaire de troc avec le patron du leader des télécommunications en Israël. L'annonce était très attendue dans le pays, où sévit une crise politique, peinant à former un nouveau gouvernement. Elle intervient également au moment où le président israélien, Reuven Rivlin, a mandaté la Knesset, le Parlement israélien, pour trouver un chef de l'exécutif dans trois semaines, après l'annonce de Benny Gantz de son échec à former un gouvernement.