Les rencontres du dialogue social entre le gouvernement et les centrales syndicales les plus représentatives se poursuivent sur un bon rythme. Un accord devrait même être trouvé avant le 1er Mai. Les discussions entre l'exécutif et les syndicats vont bon train. Une réunion a une nouvelle fois eu lieu lundi entre les centrales syndicales les plus représentatives et la commission du secteur privé présidée par le ministre de l'Intégration économique, de la petite entreprise, du travail et des compétences Youness Sekkouri, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribiya dans sa parution du mercredi 23 mars. Cette réunion, la première du genre dans ce format, a été l'occasion pour les différentes parties de se mettre d'accord sur un planning détaillé ainsi que des grands axes qui seront discutés lors des prochains rounds, précisent nos confrères arabophones. Une feuille de route claire a ainsi été mise en place entre le gouvernement, représenté par le ministre du Travail, les syndicats et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Lire aussi: Dialogue social: des infirmiers appellent à une grève nationale de 3 jours Parmi les principaux axes de cette feuille de route figurent l'amélioration du pouvoir d'achat et les nombreux litiges qui ont opposé plusieurs salariés et entreprises au moment de l'apparition de la pandémie du coronavirus. Côté calendrier, les parties prenantes de ces négociations ont convenu d'organiser des réunions sous ce même format tous les lundis, et même plus si la situation l'exige, précise une source syndicale au journal casablancais. Le gouvernement a également demandé aux syndicats de fournir des propositions d'axes à discuter au plus tard mercredi 23 mars. Une deadline serrée justifiée par le contexte exceptionnel dans lequel se déroule ce dialogue social marqué par l'augmentation des prix des carburants et de plusieurs produits de première consommation. Une source au sein du département de Youness Sekkouri assure qu'un accord tripartite devrait être trouvé vers le 20 avril, soit plusieurs jours avant la date symbolique du 1er mai, qui commémore la Fête du travail.