Protection sociale: le gouvernement veut aller plus vite, Ahmed Rahhou: un service d'observation des prix et de la concentration bientôt créé ou encore le Maroc qui fait partie des pays les moins propices à l'émergence de variants…, voici les principaux titres de la presse nationale parue ce lundi 28 février 2022: Economiste Protection sociale: le gouvernement veut aller plus vite La mise en œuvre de la généralisation de la protection sociale se poursuit à un rythme accéléré. Pour sa gouvernance, l'Etat a mis en place deux mécanismes. La Commission interministérielle de pilotage de la réforme est présidée par le chef du gouvernement. Elle s'appuie sur la Commission technique chapeautée par Fouzi Lekjaa. Le ministre délégué auprès du ministre des Finances, chargé du Budget, a saisi l'opportunité d'un débat sur la pérennité des régimes des retraites pour faire le point sur l'état d'avancement de la mise en œuvre de cette « révolution sociale ». Dans ce sens, la CNSS a préparé une campagne de sensibilisation et de communication. Celle-ci sera déployée durant la période entre mars et juin prochain. L'idée est d'organiser une campagne condensée, qui cible différentes catégories à travers des opérations sur le terrain, comme des caravanes et des réunions au niveau régional et local. Energie: le plus gros investissement privé israélien au Maroc Le groupe israélien Gandyr prévoit d'investir 13 milliards de DH. A cet effet, il vient de s'allier avec le groupe marocain Gaia, un acteur de référence spécialisé dans le développement de projets d'énergies renouvelables en Afrique. «Nous Sommes fier d'annoncer cet investissement majeur dans Gaia Energy pour consolider son développement au Maroc, créer de nouvelles opportunités de croissance et faire de Gaia un champion dans le secteur des énergies renouvelables et de l'hydrogène vert), annonce Yoav Maoz, président de Marom, une filiale du groupe israélien Gandyr. Fort de cette alliance avec ce nouvel actionnaire, Gaia Energy investira les 13 milliards de DH dans les deux prochaines années à travers quatre projets dans les EnR (énergies renouvelables). L'investissement de Gandyr à travers sa filiale marocaine va permettre d'intensifier l'effort de développement des projets de Gaia Energy dans différents secteurs des énergies renouvelables, et dans plusieurs régions du Maroc, annoncent les deux partenaires. Aujourd'hui le Maroc Gouvernement et syndicats sur la même longueur d'onde Le gouvernement, les syndicats et le patronat ont inauguré un dialogue social qui promet de bonnes réalisations dans le futur. Il semble ainsi qu'une bonne entente règne entre les partenaires sociaux mobilisés pour relever les défis posés. Il faut dire que le gouvernement a déjà annoncé la couleur en signant des accords sectoriels importants dans l'éducation nationale et plus récemment dans la santé. Aujourd'hui, l'Exécutif veut maintenir le cap en ouvrant le dialogue avec ses partenaires sociaux. Dans ce sens, le ministre délégué chargé des relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a indiqué que les participants au premier round du dialogue social ont convenu d'en institutionnaliser la démarche tout en veillant à réunir toutes les garanties de sa réussite, et ce en interaction avec les revendications de toutes les composantes syndicales dans le but d'élaborer une approche participative sous-tendue par la culture des résultats. L'Opinion Ahmed Rahhou: un service d'observation des prix et de la concentration bientôt créé Pour faire le suivi de façon plus efficace, le Conseil de la Concurrence a signé une série de conventions avec les partenaires institutionnels tels que le Ministère public, l'ACAPS, l'AMMC, Bank Al-Maghrib, a indiqué le président du Conseil de la Concurrence, Ahmed Rahhou, dans une interview accordée au journal, ajoutant que cela fait partie de l'effort de restructuration du travail du Conseil « que nous faisons actuellement ». Rahhou a annoncé que le Conseil est en cours de création d'un service d'observation des prix et de la concentration. "Notre rôle n'est pas de suivre les prix, il y a des institutions telles que le HCP et BAM qui font ce travail. Mais nous tâchons d'établir des indices qui permettent d'analyser la variation des prix en fonction des normes de la concurrence", a-t-il souligné. Al Bayane Benguerir: Décès d'un individu placé en garde à vue Un individu, âgé de 31 ans et qui était placé en garde à vue dans une affaire d'ivresse et de possession d'arme blanche, est décédé dimanche matin après son transfert à l'hôpital, apprend-on auprès du district provincial de sûreté de Benguerir. Cet individu, aux antécédents judiciaires, a été placé en garde à vue vendredi soir sur instruction du parquet compétent, a indiqué la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), notant que le mis en cause a eu, samedi vers 22h30, un malaise ce qui a nécessité son transfert vers l'hôpital pour recevoir les soins. Après avoir reçu les soins nécessaires, l'individu a été renvoyé au siège du service de police avant qu'il ne soit victime d'un autre malaise dimanche vers 02h00 ce qui a nécessité son transfert une seconde fois à l'hôpital où il a rendu l'âme juste après son admission, précise la même source dans un communiqué. Al Massae Le Maroc fait partie des pays les moins propices à l'émergence de variants Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, a indiqué qu'en raison du taux élevé de vaccination contre le Covid-19 que le Maroc enregistre grâce au succès de la campagne nationale de vaccination, ainsi que de la grande maîtrise de la propagation du virus, le Maroc qui n'enregistre que peu de cas et contrôle bien les vagues par rapport à de nombreux autres pays, la probabilité de voir émerger d'autres variants dans cet environnement reste très faible et moindre par rapport aux pays qui connaissent une large diffusion du virus et un faible taux de vaccination. Il a par ailleurs expliqué que l'émergence de mutants et variants est étroitement liée à la propagation et à la reproduction du virus, soulignant que plus le virus se propage, plus les variants et mutants apparaissent, et vice versa. Assahra Al Maghribia Le DG de l'OIAC salue le rôle avant-gardiste du Maroc au sein des instances multilatérales Le Directeur général de l'Organisation pour l'Interdiction des Armes Chimiques (OIAC), Fernando Arias a salué, la politique d'avant-garde que mène le Maroc au sein des instances multilatérales. Recevant Mohamed Basri, qui lui a remis sa lettre de nomination en tant que Représentant Permanent du Royaume auprès de l'OIAC, M. Arias a loué le dynamisme du Royaume et son rôle pionnier au sein de cette organisation. Pour sa part, l'ambassadeur Mohamed Basri a réitéré l'attachement du Maroc aux principes du désarmement et son appui fort et constant pour la mise en œuvre optimale de la Convention sur l'Interdiction des Armes Chimiques (CIAC), tout en soulignant sa détermination à continuer les actions de nature à renforcer les liens de coopération entre le Maroc et cette organisation multilatérale. Al Ittihad Al Ichtiraki Hausse des prix de la viande de volaille: les professionnels énumèrent les raisons Les prix de la volaille ont connu une hausse notable au cours des dernières semaines, une hausse que l'Association Nationale des Producteurs des Viandes de Volailles n' a pas tardé à justifier. Ainsi, l'Association a attribué cette hausse à la forte contraction de l'offre, contrairement aux années passées qui ont connu une baisse des prix due à la faible demande durant cette période de l'année. Le prix de la volaille s'établit à 15 dh/kg dans la ferme. Elle a également souligné que l'offre de plusieurs régions connues pour leurs importantes contributions à la production nationale a accusé une baisse significative, atteignant 50%, notamment dans les régions du Gharb, de Soualem et de Settat. Cette contraction est due à l'arrêt de plusieurs producteurs à cause des pertes qu'ils ont subies en raison de la coïncidence des bas prix de vente de la volaille avec des augmentations importantes et successives des prix des aliments pour volaille, qui se sont élevés à plus de 45%. Cette situation est également le résultat de la faible production enregistrée au cours des premières semaines de l'année en cours, en raison de l'augmentation du taux de mortalité de la volaille et du retard du rythme de la croissance, résultant de la gravité exceptionnelle des problèmes sanitaires saisonniers dus à la situation de sécheresse au Maroc et à la mauvaise qualité de l'alimentation des poussins, selon la même source. Al Alam La crise russo-ukrainienne : répercussions attendues sur le Maroc Certes, les sanctions que de nombreux pays occidentaux, Etats-Unis, Union européenne et Canada en tête, s'empressent de décréter contre la Russie à cause de son invasion de l'Ukraine vont avoir un impact sur le Maroc, cependant les répercussions de cette guerre ne se limiteront pas à ce qui est directement lié à la guerre, comme la difficulté de s'approvisionner de certains produits que le Maroc importe de Russie et d'Ukraine, en particulier le blé, ni aux coûts résultant de la flambée des prix du carburant et d'autres produits de consommation, mais aussi des sanctions qui seront imposées par plusieurs parties contre la Russie pour la neutraliser durant cette guerre. À cet égard, les données révèlent que la valeur des échanges commerciaux entre les deux pays est passée en un temps record de 200 millions de dollars à plus de 2,5 milliards, tandis que la valeur des exportations marocaines vers Moscou a plus doublé que par le passé. Al Ahdath Al Maghribia Transport: crise et crispation Une coordination de cinq syndicats du secteur du transport routier au Maroc a décidé d'engager une grève générale nationale d'une durée de 72 heures pour protester contre la hausse terrible des prix du carburant. La décision de grève intervient après que des représentants des syndicats des professionnels du transport routier de toutes catégories à Casablanca (transport de voyageurs, transport de marchandises, taxis, véhicules de secours et d'assistance de blessés) ont tenu une réunion pour examiner la crise asphyxiante que traverse le secteur. Les syndicats des transports affiliés aux centrales syndicales ont indiqué que les autorités gouvernementales ont fait peu de cas des appels qui lui ont été lancés pour s'asseoir à la table de dialogue, afin de régler les problèmes auxquels sont confrontés les professionnels à cause de la hausse des prix des carburants et ses conséquences sur leurs équilibres financiers, ce qui a conduit nombre d'entre eux à déclarer leur faillite.