La question du Sahara a été abordée par le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra et la sous-secrétaire d'Etat américaine pour les Affaires politiques des Etats-Unis, Victoria Nuland, en marge de la 76e assemblée générale de l'ONU. Le coup d'envoi de la 76e session de l'assemblée générale des Nations unies a été donné ce lundi 20 septembre. À New York, la sous-secrétaire d'Etat pour les affaires politiques des Etats-Unis, Victoria Nuland, a rencontré plusieurs ministres des Affaires étrangères ayant fait le déplacement, notamment, le ministre algérien. À l'issue de sa rencontre avec le ministre algérien, Victoria Nuland a évoqué un «entretien constructif» autour du «Sahara occidental, la Libye, le Mali et le Sahel». La sous-secrétaire d'Etat a dans ce sens indiqué sur son compte Twitter que «les Etats-Unis apprécient les efforts de l'Algérie pour promouvoir la paix et la sécurité régionale». Constructive conversation with Algerian Foreign Minister @Lamamra_dz on Western Sahara, Libya, Mali, and the Sahel and also on U.S. investment in Algerian renewable energy. The U.S. appreciates Algeria's efforts to promote regional peace and security. pic.twitter.com/jfKfJbpdf1 — Under Secretary Victoria Nuland (@UnderSecStateP) September 20, 2021 Pour rappel, les Etats-Unis, sous Donald Trump, ont reconnu officiellement la souveraineté du Maroc sur le Sahara, en échange d'une normalisation des relations diplomatiques entre Rabat et l'Etat hébreu. Après l'arrivée de Joe Biden au Bureau ovale, les Etats-Unis ont publié en mai dernier le texte de la déclaration tripartite signée le 22 décembre entre le Maroc, les Etats-Unis et Israël, sur le site Web du Département d'Etat (équivalent américain du ministère des Affaires étrangères). Une forme de reconnaissance du gouvernement Biden de l'accord conclu entre son prédécesseur et le roi Mohammed VI. Depuis, la position américaine n'a pas subi de changement. Le porte-parole du Département d'Etat américain, Ned Price, avait d'ailleurs déclaré en juin que les Etats-Unis «discutent directement avec (ses) homologues au Maroc, en Espagne et ailleurs dans la région», afin de trouver une solution au conflit du Sahara.