Soupçonnant un détournement de lot de vaccins contre le Covid-19, la gendarmerie s'est saisi de l'affaire et a mené une vaste enquête. Les agents de la gendarmerie ont mené «une inspection à grande échelle» dans les domiciles de deux infirmières soupçonnées de détournement de flacon du vaccin anti-Covid. Les deux infirmières officiant dans un point de vaccination dans la petite ville d'Oulad Ghanem (commune rurale de la province d'El Jadida) ont été soumise à un long interrogatoire afin d'élucider cette affaire. Les détails sont révélés par l'Association marocaine des sciences infirmières et des technologies de la santé, qui dans un communiqué datant de ce lundi 1er mars. Cette dernière se dit «profondément indignée et inquiète» de la procédure à laquelle ont été soumises les deux suspectes. L'association dénonce ainsi le «long interrogatoire» auquel ont été soumises les deux infirmières, notant qu'il s'est étale sur plusieurs heures et jusqu'à une heure «très tardive».
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Dans ce sens, l'association «condamne cet exemple qui a horrifié le corps infirmier dans tout le Royaume et demande au ministère de la Santé de s'acquitter de son devoir de protection des infirmières et des techniciens de santé dans l'exercice de leurs fonctions, tout en veillant à ce que leurs droits et poursuites judiciaires soient garantis». À cet effet, l'association a d'ailleurs mis à disposition de deux infirmières un avocat pour leur fournir assistance et conseils, souligne le communiqué.