Les victimes, qui comptent parmi elles des mineures, subissaient des conditions proches de l'esclavage. Les éléments de la Guardia Civil de Melilla ont arrêté et emprisonné quatre membres d'un réseau de prostitution qui exploitait des femmes marocaines. Ces dernières, qui comptent parmi elles des mineures, subissaient des conditions proches de l'esclavage. Le réseau démantelé était composé de trois hommes, dont le leader marocain de 40 ans et d'une femme. Une cinquième personne fait actuellement l'objet d'une investigation. Ce coup de filet est le résultat d'une année d'investigation, après que la police a eu vent de l'affaire en début d'année dernière. Les suspects ciblaient des femmes ayant des ressources économiques très limitées, et les faisaient entrer à Melilla en leur promettant une meilleure vie. Une fois arrivées dans le préside, ayant très peu de chances de travailler, car elles sont étrangères et sans-papiers, ces femmes étaient obligées à se prostituer dans deux appartements d'un même immeuble. .@guardiacivil ha desmantelado en #Melilla una organización dedicada al tráfico de seres humanos con fines de explotación sexual y laboral https://t.co/h3QWYBjVm6 pic.twitter.com/0s5WTdZJyD — Europa Press TV (@europapress_tv) 8 février 2018 Lors du démantèlement du réseau de prostitution, les policiers ont trouvé dans lesdits appartements des carnets de famille au nom de personnes tierces, un passeport espagnol, de l'argent, beaucoup de documents et des téléphones mobiles. Les proxénètes étaient également en possession de trois kilos de pollen de haschich et des doses de cocaïne, destinés à la consommation. Dans un communiqué de presse publié vendredi, la Guardia Civil a précisé qu'il n'y pas de données sur le nombre de femmes qui pourraient avoir été exploitées par le réseau démantelé. Elle n'exclut donc pas qu'il existe beaucoup plus de victimes.