La Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAP) a réagi à une lettre adressée par des avocats étrangers au Premier ministre français, sur la situation des détenus dans le cadre des événements de Gdim Izik ainsi que des détenus du Hirak d'Al Hoceima. Dans une mise au point publiée jeudi, en réaction à des allégations à des avocats formulées en marge de la visite du premier ministre français au Maroc, la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAP) que les détenus dans le cadre des événements d'Al Hoceima bénéficient de tous leurs droits, au même titre que les autres détenus, et ne subissent aucune une atteinte à leur dignité ou un mauvais traitement à leur égard. La même source explique que vu le manque d'interaction positive de certains de ces détenus avec la volonté dont a fait montre l'établissement pour faciliter leurs conditions de détention et préserver leur santé et devant leur obstination à présenter des avis de grève de la faim, la direction a dû appliquer à leur encontre le règlement adéquat, avant de le suspendre après la renonciation des détenus concernés à leur action, le 15 novembre. Concernant l'alimentation, la direction a démenti ce qui a été publié, assurant que les denrées alimentaires demandées par les détenus ont été fournies dans « un délai raisonnable, avec les prix du marché et dans les conditions sanitaires requises », soulignant que les repas présentés par l'établissement pénitentiaire sont « complets, suffisants et distribués dans le respect des conditions d'hygiène ». «Les détenus de Gdim Izik n'ont jamais subi d'agression» Pour ce qui est des détenus dans le cadre des événements de Gdim Izik, la DGAPR a qualifié d'infondées les allégations faisant état de prétendues pratiques « dégradantes et portant atteinte à la dignité humaine » à leur encontre. « Les détenus concernés n'ont jamais subi d'agression, de torture ou de violence de la part du personnel pénitentiaire, que ce soit dans les établissements où ils sont actuellement détenus ou dans ceux par lesquels ils ont transité », affirme la DGAPR, jeudi, dans une mise au point, suite à une lettre adressée par des avocats étrangers au Premier ministre français, sur la situation des détenus dans le cadre des événements de Gdim Izik. Concernant l'état de santé des détenus concernés, la DGAPR indique que certains parmi eux ne souffrent d'aucune maladie chronique, alors que d'autres sont atteints de différentes maladies avant leur incarcération, dans la majorité des cas, ajoutant que les soins nécessaires sont prodigués à l'ensemble des détenus. Dans ce sens, le communiqué précise que les staffs médicaux des établissements pénitentiaires assurent la prise en charge nécessaire, ajoutant que chaque détenu dispose d'un dossier médical où sont consignées toutes les informations sur les interventions et examens médicaux, toutes spécialités confondues, les traitements et les analyses effectuées dans les dispensaires relevant de ces établissements ou dans les hôpitaux publics, ainsi que les médicaments prescrits. Des visites aux établissements pénitentiaires sont régulièrement organisées par les autorités judiciaires, tous degrés confondus, les commissions provinciales de contrôle des prisons et le Conseil national des droits de l'Homme, en plus de l'autocontrôle assuré par les services compétents au sein de la DGAPR, qui s'engage ainsi à diligenter les enquêtes nécessaires en cas d'allégations ou de plaintes, quelle qu'en soit la source. Avec MAP