Malgré toutes les avancées médicales et technologiques réalisées à l'échelle mondiale, le cancer reste la deuxième cause de décès dans le monde. Selon les chiffres de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), cette maladie provoquée par la transformation de cellules a ôté la vie à près de 9 millions de personnes à travers le monde en 2015. Très redouté, le cancer apparaît à partir de la transformation de cellules normales en cellules tumorales. « Un processus passant par plusieurs étapes, avec classiquement une évolution vers une lésion précancéreuse puis vers une tumeur maligne », explique l'OMS sur son site officiel. Selon l'Organisation onusienne, environ 70% des décès par cancer surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. « En 2017, 26% seulement des pays à faible revenu déclaraient disposer de services de pathologie généralement offerts par le secteur public. Moins de 30% des pays à faible revenu déclaraient disposer de services de traitement, alors que la proportion pour les pays à revenu élevé dépassait 90% », déplore l'OMS. Quels sont les facteurs de risque du cancer ? Pour l'OMS, les décès par cancer sont dus essentiellement à cinq facteurs de risque comportementaux et alimentaires à savoir un indice élevé de masse corporelle, une faible consommation de fruits et légumes, le manque d'exercice physique, le tabagisme et la consommation d'alcool. En se référant aux chiffres de l'OMS, le tabagisme reste le facteur de risque le plus important responsable d'environ 22% du total des décès dus au cancer. Le virus de l'hépatite B, le virus de l'hépatite C et certains types de HPV quant à eux augmentent respectivement le risque de développer le cancer du foie ou du col de l'utérus et l'infection à VIH accroît fortement le risque de développer un cancer comme celui du col de l'utérus. L'importance du diagnostic précoce Pour que le traitement soit efficace, l'OMS insiste sur l'importance du diagnostic précoce. « Un traitement a plus de chances d'être efficace avec une meilleure probabilité de survie, une réduction de la morbidité et des coûts moins élevés, si le cancer est diagnostiqué précocement », peut-on lire sur son site. Concrètement, le diagnostic précoce comprend 3 étapes qui doivent être intégrées et assurées en temps opportun à savoir la sensibilisation et accès aux soins, l'évaluation clinique, le diagnostic et la détermination du stade et l'accès au traitement, explique l'OMS tout en affirmant que le diagnostic précoce est utile dans toutes les situations pour la majorité des cancers.