Procédures administratives : 22 décisions simplifiées et numérisées    La Marche Verte ou la métaphore de la marche en avant    Ligue des champions: le Real coule face à Milan    Le temps qu'il fera ce mercredi 6 novembre 2024    La chanteuse Oum nommée ambassadrice de l'ONU au Maroc    En plein génocide des Palestiniens, un groupe de journalistes marocains se rend en Israël    La SRM Casablanca-Settat réalise deux stations monoblocs de déminéralisation à Settat dans le cadre de la sécurisation de l'alimentation de la ville en eau potable    La tenue du Mondial 2030 pourrait rapporter plus de 10 MM$    Dislog Group expands its healthcare portfolio with the acquisition of 75% of Megaflex    Les Américains se rendent aux urnes pour choisir leur 47e président    Business Forum ZLECAF, un pas de plus pour stimuler le commerce Intra-Afrique    Détection de faux billets à Tanger : BAM dément formellement    Officiellement, Naziha Belkeziz est nommée PDG de la BCP    CNSS. Contrôle de vie simplifié pour les retraités au Maroc    La Cour des comptes renforce sa stratégie de transition numérique    La politique d'abord !    Maroc-Etats-Unis : Youssef Amrani salue l'ascension notable d'une alliance d'exception    Présidentielle US : Comment fonctionne le système électoral    Manouvres militaires communes entre Washington, Séoul et Tokyo    Par Dr Anwar CHERKAOU et Dr Bounhir BOUMEHDI, Médecin Radiologue    Boeing : Les ouvriers arrachent 38% d'augmentation et arrêtent la grève    Présidentielle américaine: Un chercheur marocain dévoile une méthode pour prédire les tendances de vote    L'opposition accuse Aziz Akhannouch de «népotisme tarifaire» et de «ramener le pays vingt-cinq ans en arrière»    RNI : L'engagement social au cœur des priorités    Un retour à la tanière se dessine pour Zakaria Aboukhlal    À 18 ans, l'international marocain Adam Aznou brille de mille feux au Bayern    SAR la Princesse Lalla Hasnaa, accompagnée de S.E. Sheikha Al Mayassa Bint Hamad Al-Thani, inaugure le pavillon marocain « Dar Al Maghreb » à Doha    Rallye Dakhla-El Guerguarat 2024 : un final en apothéose [Vidéo]    «Je ne permettrai jamais l'établissement d'un Etat fantoche au Sahara (1974)» : le roi Hassan II face au monde pour unifier le Maroc, selon les câbles déclassifiés de la CIA    Naima Ben Yahya présente les priorités du ministère de la Solidarité en 2025    Morocco Berry Conference 2024 : rencontre internationale pour le secteur des fruits rouges le 14 novembre    Boujdour : la deuxième tranche de l'aménagement hydroagricole d'Oudiyat Tious lancée    Les Marocains en tête de la population carcérale étrangère en Espagne    Energies renouvelables, infrastructures gazières, gazoduc Maroc-Nigéria… Leila Benali détaille son plan d'action    Chambre des représentants : Projet de loi approuvé pour réorganiser le CCM    Célébration du 10e anniversaire du Musée Mohammed VI d'art moderne et contemporain    Le caftan marocain brille de mille feux à l'Unesco    Oriental : Taforalt, berceau mondial de la phytothérapie ?    New head with Moroccan roots appointed to lead Israeli liaison office in Morocco    Moroccan caftan shines at UNESCO's first Arab Week in Paris    Inondations en Espagne: Le gouvernement approuve un plan d'urgence de 10,6 milliards d'euros    Foot: « Deux semaines minimum » d'indisponibilité pour Neymar    Football. La Ligue des Champions féminine en novembre au Maroc    Coopération. Dakhla et Bissau villes jumelles    Températures prévues pour le mercredi 6 novembre 2024    Oriental: Découverte de la plus ancienne utilisation médicinale des plantes au monde à Taforalt    Dixième anniversaire du MMVI : Une décennie de culture et d'innovation    Kamel Daoud, lauréat du Goncourt pour son roman Houris, censuré en Algérie    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le squelette fossilisé d'un requin de plus de 360 millions d'années découvert au Maroc
Publié dans 2M le 06 - 10 - 2019

Après plusieurs découvertes ces dernières années, de nouveaux secrets d'histoire ont été livrés dans l'Anti-Atlas. En effet, au sud d'Agadir une équipe de chercheurs internationaux de l'Université de Zurich, en Suisse, a découvert le squelette fossilisé d'une espèce de requin préhistorique, baptisée Phoebodus.
Une grande première. Aucun squelette quasi-complet de cette espèce n'a jamais été découvert auparavant. En effet, les chercheurs avaient mis la main jusqu'à présent seulement sur des dents et des épines dorsales fossilisées de cet animal marin dont les os « mous » arrivent à se conserver dans le temps.
Le squelette aurait près de 360 millions d'années et nous renvoie à l'ère du Dévonien. Il a été trouvé au niveau du bassin du Maïder. Zone montagneuse du sud du Maroc, l'endroit abritait autrefois un bassin océanique peu profond, selon les chercheurs qui ont publié cette semaine une étude sur ladite découverte dans la revue The Royal Society Publishing.


A long eel-like body and inward-pointing teeth: #UZH palaeontologists describe the first almost completely preserved skeleton and skull remains of a shark that lived 360 million years ago. @UZH_Science https://t.co/RixBgp4Peb
— University of Zurich (@UZH_en) October 2, 2019


En plus du squelette, des restes de crânes provenant d'autres types de Phoebodus ont pu être découvert. Les paléontologues précisent ainsi que le corps de cette espèce de requin, mesurant 1,20 m, était semblable à celui d'une anguille. Il possédait une tête plate et une longue mâchoire. Le Phoebodus ressemblait possiblement au requin à collerette ou requin-lézard que l'on connaît de nos jours.
« De nombreux requins modernes ont une mâchoire en dents de scie qui leur permettent de couper leurs proies avant d'ingérer les morceaux », souligne le co-auteur de l'étude, Christian Klug, de l'Université de Zurich, à National Geographic. Cependant, les dents de Phoebodus, sous forme de cône et pointant vers l'intérieur comme celles du requin à collerette, ne lui étaient utiles que pour capturer une proie et l'avaler, ensuite, en entier.
La découverte de ce fossile bien conservé a été possible grâce à l'emplacement où le Phoebodus est mort. « La circulation limitée d'eau et les faibles niveaux d'oxygène ont créé un environnement dans lequel leur corps était en grande partie préservé des bactéries, des charognards et des courants, les préservant pour la postérité », conclut National Geographic.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.