La Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) a adressé une lettre de contestation à la Confédération Africaine de Football (CAF) sur l'arbitrage de l'Ethiopien Bamlak Tessema Weyesa qui a officié la finale retour de la Coupe de la Confédération Africaine de Football entre le club égyptien du Zamalek SC et la Renaissance sportive de Berkane le dimanche 26 mai 2019 à Alexandrie en Egypte. Dans sa lettre de contestation, l'instance du ballon rond national a jugé scandaleux l'arbitrage du match déroulé dimanche soir entre le Zamalek la RSB. "Il est inadmissible que ce type d'erreurs graves puissent subsister dans des matchs d'un tel enjeu", écrit la FRMF dans sa lettre, énumérant une série précisions attestant une mauvaise interprétation et application des lois par l'arbitre du match. En effet, dans l'épreuve des tirs aux but, l'arbitre du match a fait une mauvaise interprétation et application des lois du jeu (loi 10-7ème page 98 lois du jeu version française 18/19 et page 100 19/20), écrit la fédération. Dans l'épreuve des tirs aux buts déterminant le résultat du match, le gardien de but du Zamalek a quitté sa ligne de but avant le botté. Alerté par la VAR, il décide d'éxécuter à nouveau le tir au but pour non-respect des textes de la loi mais n'avertit pas le gardien du but du Zamalek ce qui est une mauvaise interprétation et application des lois du jeu. "Faute technique", juge la fédération. "De plus de cette mauvaise interprétation des lois du jeu, le gardien du but était dèjà averti dans le match et si l'arbitre lui adresse un deuxième avertissement c'est l'expulsion pour deuxième avertissement", poursuit la FRMF. "Il ya faute technique dans l'application des lois d'où la permission à un joueur qui devait être expulsé en application des texte de lois du jeu à continuer à jouer et à participer aux tirs aux buts déterminant le résultat du match retour de la finale". Du reste, le club RSB a transmis immédiatement la réclamation. La FRMF invite la CAF à livrer une réponse rapide qui pourrait réparer le sérieux préjudice subi par la RSB lors de ces circonstances déplorables, note le document.