Les pastèques de Zagora inondent actuellement les marchés des grandes villes ! Et pour cause, les récoltes sont abondantes cette année dans la région. Cela aurait pu être une bonne nouvelle pour les agriculteurs de la région, si les prix n'avaient pas baissé ! A cause de l'importance de l'offre, le prix de la pastèque à la vente a beaucoup baissé par rapport aux années précédentes. Chose qui pèsera à coup sûr sur les finances des agriculteurs. A Agdez, à quelque 90 kilomètres de Zagora, c'est la période des récoltes des pastèques plantées au mois de janvier. Avant la récolte, les agriculteurs travaillent dur durant quelques mois, pour entretenir les plantations et veiller à garantir une bonne qualité à la production. « Nous achetons les semences à Agadir. Nous labourons la terre et nous semons les graines. Avec l'irrigation goutte-à-goutte la pastèque est de bonne qualité », informe Omar Aït Hssaïn, agriculteur à Agdez. Ce dernier déplore : « mais le prix de la pastèque est en baisse cette saison ». Grâce aux efforts et à l'assistance de l'ORMVA (office régional de mise en valeur agricole d'Ouarzazate), la culture de la pastèque a beaucoup évolué dans la région. « Nous veillons à sensibiliser les agriculteurs sur la culture de la pastèque dans la région à travers le programme de l'irrigation en goutte-à-goutte », précise Abdellah Abdellaoui, chef du service « production végétale » à l'ORMVA. Selon cette organisme, la région produit 90 mille tonnes sur une superficie de près de 2 mille hectares. Cette année, la production est encore plus importante d'autant plus que la récolte est précoce. « Cette année les prix de la pastèque varient entre 1 et 1,5 dirhams le kilogramme. Cela est dû à l'abondance de la production », corrobore le chef du service « production végétale » à l'ORMVA. Cette baisse des prix est certes une mauvaise nouvelle pour les agriculteurs, mais pour les consommateurs, c'est une bonne nouvelle.