Ils sont âgés entre 17 et 18 ans et sont élèves à l'école technique KTA de Bruges. Ces jeunes se sont rassemblés dans un groupe Facebook privé y déclarant qu'ils sont « prêts à la guerre » contre les réfugiés de leur école, relate le journal Het Nieuwsblad, relayé par La Libre. Dans ledit groupe, ils ne se cachent pas pour exprimer leur souhait de mener une attaque contre l'une des classes de l'établissement dans laquelle des élèves issus de l'immigration sont pris en charge. Allant jusqu'à partager des messages vidéo violents ainsi que des photos d'eux munis d'armes. Ces actes ont été décelés grâce à un conseiller étudiant qui a découvert un élève soutenant des propos racistes. L'élève a par la suite été soumis à un interrogatoire de la part de la direction au cours duquel il a révélé l'existence du fameux groupe baptisé « L'alliance de la droite de la KTA ». Suite à quoi, la police a été contactée par l'établissement. Une enquête a ainsi été ouverte par le parquet de Bruges qui a également mené une perquisition chez l'un des élèves. L'adolescent détenait une arme dans un des clichés postés sur le réseau social. Les investigations ont révélé que ladite arme appartient à son père, un collectionneur ayant les permis nécessaires pour en disposer. Il n'y a donc pas eu violation de la loi sur les armes, selon le procureur de Bruges. Pour l'heure personne n'a été interpellé ou n'a été conduit devant le juge de la jeunesse. Pour l'école, la question est désormais celle des sanctions à appliquer. « Pour le moment, personne n'a été renvoyé de l'école. Nous examinons toujours les mesures qui doivent être prises », a déclaré au quotidien flamand Greet Verleye, le porte-parole de l'école.