Emmanuel Macron est attendu au Maroc début 2019. Une deuxième visite officielle au Royaume qui revêt un aspect hautement symbolique, dans un contexte où les relations entre Rabat et Paris font l'objet de nombreuses spéculations. Un déplacement du Chef de l'Etat Français au Maroc est envisagé, "au premier trimestre de 2019", confirment nos confrères d'Atlasinfo, citant un conseiller à l'Elysée. Une annonce qui intervient à la veille de la visite du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian au Maroc, prévue ce lundi 10 septembre, où le diplomate français devra s'entretenir avec son homologue Nasser Bourita. Contrairement à ce que de nombreux sites d'informations marocains ont relayé, cette visite d'Etat - toujours en phase de préparation - devra être effectuée bel en bien en 2019, et non à la mi-novembre prochain, fait savoir Atlasinfo, sans donner de détails sur l'objet de la visite. Ce qui vient contredire certaines informations non-confirmées dont la presse s'était fait l'écho concernant l'inauguration des travaux du TGV Tanger-Rabat-Casablanca à laquelle Emmanuel Macron devait prendre part. "Certes, il y a des discussions sur un déplacement de Macron au Maroc à la 2ème quinzaine de novembre dans la perspective de l'inauguration du TGV marocain. Mais rien n'est arrêté. On ne peut donc déprogrammer une visite non encore programmée", relate encore le site d'information Atlasinfo, reprenant les propos d'une source diplomatique française, tout en réaffirmant que la visite d'Etat du président français est bien prévue "au premier trimestre de 2019". Une visite au enjeux encore flous, qui faisaient l'objet de supputations de la part de certains, et ce notamment en raison de la convocation d'une dizaine de journalistes marocains, ainsi que du président de la chambre des Conseillers, par la justice française après une plainte pour diffamation de l'ex-capitaine capitaine Mustapha Adib. Sur ce dossier, un responsable français a exprimé à Atlasinfo.fr la nécessité de respecter les procédures: "La justice a ses propres règles. Les juges sont indépendants. Mais les procédures doivent être respectées. En général, un juge est tenu de respecter les conventions internationales signées par son pays."