Les femmes meurent chaque jour au Maroc à cause de la misère et de la violence. Que ce soit à Boulaalam, à Bab Sebta ou encore sous les coups d'un mari, la femme marocaine est la cible de beaucoup d'injustices. Ce n'est pas Latifa Jbabdi, militante associative qui dira le contraire. Pour cette dernière, il est inadmissible qu'au 21ème siècle des femmes meurent à cause de la pauvreté. "Ce qui est arrivé à Bouaalam, est une attestation de l'échec du modèle de développement adopté par le Maroc", s'insurge Latifa Jbabdi. Pour cette dernière, la pauvreté gagne de plus en plus de terrain au Maroc en se montrant dans ses plus cruelles facettes. L'écart entre les classes socio-économiques n'en est que plus important. Chose qui doit pousser nos responsables à revoir de fond en comble notre politique de développement. Nos responsables doivent adopter un nouveau modèle surtout dans les régions les plus touchées par la misère, notamment à Marrakech-Tensift-El Haouz qui est la région,qui concentre le plus de pauvreté au Maroc. "La pauvreté au Maroc est essentiellement rurale. Il faut savoir que 85,4% des pauvres au Maroc se trouvent dans les zones rurales", informe Latifa Jbabdi. Pour écouter les explications de cette militante et revoir le débat en compagnie d'Abdellah Tourabi et ses deux invités, Khadija Sabil directrice de publication du magazine Nissae et Harith Benouali, journaliste à Hespress, regardons la Replay.