Bonne nouvelle pour l'économie nationale. La campagne céréalière 2016-2017 s'est caractérisée par une belle récolte, se félicite le ministère de l'Agriculture, malgré quelques spécificités climatiques marquées par un mois d'avril plus chaud et plus sec que prévu. Avec un total de 96 millions de quintaux au titre de la campagne agricole 2016-2017, la production définitive des trois principales céréales, à savoir le blé dur, le blé tendre et l'orge, s'est établie à des niveaux élevés. C'est ce qu'a fait valoir dans un communiqué le ministère de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts. En blé tendre, la moisson est estimée à 49 millions de quintaux, soit un taux de 51%, suivie de celles de l'orge avec 25 millions de quintaux (26%) et du blé dur dont la production a atteint 22 millions de quintaux (23%). Pour les trois espèces céréalières, il s'agit d'un rendement moyen de 17,8 Qx/ha soit plus de la moyenne des rendements des campagnes de pluviométrie comparable (13 Qx/ha) et la moyenne des rendements des deux décennies avant le lancement du Plan Maroc Vert (11 Qx/ha), note le ministère. Dépassant la campagne précédente de blé tendre, cette campagne affiche une production qui dépasse celle enregistrée lors de la campagne précédente pour cette céréale (18,6 MQx), soit +163% et dépasse également celle enregistrée lors d'une campagne moyenne (30 MQx), soit +63%, selon la même source. Par région, Rabat-Salé-Kénitra vient en tête avec plus de 12 millions de quintaux de blé tendre produits. Elle est suivie du Grand-Casablanca-Settat. Dans la majorité des régions céréalières, la campagne 2016-2017 a été caractérisée par une bonne répartition temporelle des précipitations avec un cumul pluviométrique national de 327 mm à la date du 28 juillet 2017, en hausse de 51% par rapport à la campagne précédente (216 mm) et en baisse de 15 % par rapport à la normale (384 mm), rappelle le département de tutelle. Cette campagne a par ailleurs connu par un presque arrêt des pluies dès fin mars avec de très faibles précipitations en avril et mai et une hausse des températures. Le régime pluviométrique était en outre favorable durant la phase d'installation, de démarrage et de développement des cultures céréalières, sachant que le froid des décades fin décembre-début janvier a permis de maintenir l'humidité du sol en dépit de la faible pluviométrie. Le ministère loue par la même occasion les efforts déployés par les agriculteurs et les professionnels du secteur ainsi que l'engagement permanent et constant du département de l'Agriculture vis-à-vis du secteur agricole ont permis de réaliser une bonne campagne agricole malgré les spécificités climatiques de cette campagne, marquée par un mois d'avril plus chaud et plus sec que prévu, conclut le communiqué.