Sur Facebook, la page wecasablanca a partagé la série de photos "Rêveries urbaines" du photographe Youssef Lahrichi, datant de 2015. L'occasion de revenir sur l'esthétique touchante et un brin enfantine développée par ce jeune photographe. Dans "Rêveries urbaines", Youssef Lahrichi a attendu le moment de la rupture du jeûne pour développer son concept. Dans les avenues d'un Casablanca désert, Youssef Lahrichi prend son temps, étend son tapis et pose sa table au milieu des voies pour se mettre en scène dans des situations improbables. Le voilà vêtu d'un costard et d'un tarbouche, posé sur un tapis, en train de lire un livre en plein milieu de la voie du tramway. Ou encore assoupi sur son tapis de prière sur la chaussée de la place des Nations unies. Youssef Larchiri, en toute insouciance, défie ce Casablanca pollué, bloqué par des embouteillages, et capture un Casablanca serein, désert, où l'on peut se poser un instant et rêver. Le jeune photographe se permet tout, jusqu'à imaginer une séance de pêche sur l'avenue Mohammed V, tranquillement posé sur un tabouret pliable et muni d'un chapeau de plage. Sur la page wecasablanca, les réactions sont positives. Les photos de Youssef Lahrichi amusent par leur second degré, mettent enfin en valeur un Casablanca dont on ne cerne pas souvent la magie, même lorsqu'on y vit. En moins de 24 heures, les "Rêveries urbaines" du jeune photographe ont provoqué près de 7.000 réactions sur Facebook et ont été partagées plus de 3.200 fois. Si une majorité de gens ne découvrent cette série de photos qu'aujourd'hui, après qu'elle est devenue virale sur Facebook, ces clichés de Youssef Lahrichi ne datent pas d'hier. La série "Rêveries urbaines" a été exposée début janvier 2015 à la Fondation Alliances, ce qui a permis au photographe, ingénieur de formation, de faire découvrir sa création à la scène artistique marocaine.