Le président de l'Assemblée générale de l'ONU, Abdulla Shahid a souligné, lundi 24 janvier, la nécessité d'évaluer l'impact de la pandémie du coronavirus sur les systèmes d'éducation dans le monde. "Nous devons engager une réflexion sur l'impact de deux années de pandémie sur nos systèmes d'éducation et les challenges posés à l'autonomisation de nos enfants et jeunes", a-t-il indiqué dans son message à l'occasion de la journée internationale de l'éducation. Il a relevé, dans ce cadre, que les répercussions de la pandémie ont été sévèrement ressenties dans les pays en développement, notamment parmi les filles. "A l'avenir, nous devons adopter des changements qui protègent et promeuvent les droits de chacun à apprendre, le droit à une éducation de qualité et accessible et le droit à des ressources adéquates pour apprendre", a-t-il souligné, en appelant à réduire la fracture numérique, à autonomiser les filles et les garçons vivant dans les zones rurales et reculées et à soutenir les personnes aux besoins spécifiques. Dans le cadre des efforts visant à réaliser les objectifs de développement durable et du "nouveau contrat social pour l'éducation", M. Shahid a plaidé en faveur de stratégies "qui répondent à la dynamique de l'éducation d'aujourd'hui et à l'avenir." "Dans un monde de plus en plus complexe, incertain et précarisé, le savoir, l'éducation et l'apprentissage doivent être repensés", a-t-il encore estimé, notant que le monde a besoin d'un système éducatif capable de tirer parti de l'intelligence collective de l'humanité. Pour le président de l'Assemblée générale de l'ONU, le monde "a besoin d'un système qui fait progresser, plutôt que de renverser, nos aspirations à une éducation inclusive fondée sur les principes de justice, d'équité et de respect des droits humains". "Traçons ensemble cette nouvelle voie vers une éducation résiliente, sensible au genre et transformatrice pour tous", a-t-il conclu.