L'Association de médecine addictive et pathologies associées (MAPA), Orion Médias et Aphorisme ont organisé, en partenariat avec la plus grande association de médecins généralistes en Afrique (AMECHO), la Moroccan Endo-urology Association, la Fédération Marocaine de Médecine de Sommeil et Vigilance (FMMSV), le centre universitaire LINKS et l'Université Med VI Polytechnic, le 27 novembre, une journée internationale de débats et de conférences autour de "la santé mentale et la COVID-19 , la gestion des risques médico-psycho-sociaux". La pandémie a eu des impacts considérables au plan social, économique et humain, avec de graves et profondes répercussions sur la santé mentale de plusieurs centaines de personnes dans le monde. La crise du coronavirus a généré un climat profondément anxiogène qui a été le déclencheur de nombreux troubles psychiatriques, de multiples troubles du comportement provoquant de graves dépressions et plongeant des millions de personnes dans une grave précarité mentale et affective, ont constaté les spécialistes de la santé mentale à travers le monde. C'est partant de ce constat planétaire qu'il a été décidé de dédier une journée d'étude et de débats pour jeter toute la lumière sur les implications de la santé par temps de grave crise sanitaire, fait savoir un communiqué des organisateurs. Les traumatismes de grande ampleur qui nécessitent un travail de fond pour faire face aux conséquences sanitaires qui en découlent. Egalement, élément phare de cet évènement, la mise en place d'un Observatoire de la santé psycho-sociale et de la réduction des risques en Afrique, initié par le Maroc et couvrant plusieurs pays africains, dont l'objectif est de travailler sur les ramifications de la crise sanitaire et de la santé mentale des citoyens. Le colloque a permis d'élaborer une batterie de recommandations pour établir une feuille de route dans la gestion de cette grave crise sanitaire bénéficiant à ce nouvel Observatoire, ainsi que la mise en place d'un comité de rédaction de guides santé concernant des problématiques majeures comme le diabète ou le tabac. Ainsi, la réunion a abordé le concept de réduction des risques en santé au sens large avec des intervenants divers et dans des domaines de santé appréhendant le social et l'économique également.