L'expulsion de la pseudo "rasd" de l'Union Africaine (UA) n'est qu'"une question de temps", a assuré la présidente du Centre international de diplomatie (CID), Karima Rhanem. De nombreux pays du continent africain sont arrivés à la conclusion que la présence du polisario au sein de l'Union africaine est "contraire à la charte de cette organisation" et que son adhésion était une "grave erreur historique à corriger", a indiqué Mme Rhanem, qui était l'invitée, lundi, de la Radio d'information marocaine "RIM Radio". De l'avis de la présidente du CIF, de nombreux pays du continent africain et du monde ont pris conscience de la réalité de la chimérique "république sahraouie" et qu'il s'agit d'un facteur de déstabilisation pour la sécurité et la stabilité de la région, ce qui a conduit à des appels croissants à l'expulsion de cette entité de l'UA, d'autant plus qu'elle ne dispose d'aucuns éléments constitutifs d'un Etat souverain. Mme Rhanem a évoqué, dans ce sens, les appels lancés pour l'expulsion de cette entité illégitime qui discrédite l'organisation panafricaine, lors d'un séminaire régional sur la contribution de la résolution de la question du Sahara au renforcement de la stabilité et de l'intégration de l'Afrique organisé à Dar es Salaam en Tanzanie. Elle a également mis en avant la ferme conviction des pays du continent et du monde que la présence de cette entité séparatiste contribue à l'exacerbation des menaces terroristes dans l'ensemble de la région, à l'heure où le Maroc tend son main à l'Algérie en vue d'une solution pacifique à la question du Sahara. La présidente du Centre international de diplomatie a en outre évoqué le soutien croissant à l'initiative d'autonomie présentée par le Royaume en tant que seule solution sérieuse et crédible pour régler ce conflit régional, dans le sillage des avancées enregistrées dans les Provinces du Sud en matière de démocratie, de développement et d'infrastructure, ainsi que de la poursuite de l'ouverture de représentations diplomatiques étrangères. Les multiples initiatives du Maroc au profit du continent, son leadership dans de nombreux domaines, le nombre croissant des investissements dans ses provinces du Sud, ainsi que la mise à nu des manœuvres du polisario et de la menace qu'il représente pour la stabilité de la région vont dans le sens que l'expulsion de cette entité de l'Union africaine n'est qu'une question de temps, a-t-elle conclu.