Dans Son discours prononcé, vendredi soir, à l'occasion du 68e anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a affirmé que le Maroc s'attache à fonder des relations solides, constructives et équilibrées, notamment avec les pays voisins, ajoutant que cette même logique qui commande les choix du Royaume dans la relation que "nous entretenons actuellement avec notre voisin l'Espagne". Alors que les médias marocains se félicitent à l'unisson de la volonté d'apaisement exprimée par le Souverain, la presse espagnole s'est faite l'écho du contenu du Discours royal dans lequel SM le Roi a indiqué que le Maroc souhaite, avec un optimisme sincère, continuer à œuvrer avec le gouvernement espagnol et son président, M. Pedro Sanchez, afin d'inaugurer «une étape inédite» dans les relations entre les deux pays voisins.Tour d'horizon de quelques quotidiens espagnols. El Pais : SM le Roi "met fin à la crise diplomatique" entre le Maroc et l'Espagne "avec un discours inattendu", écrit El Pais dans sa version électronique. "Le monarque marocain a assuré vouloir +inaugurer une étape inédite+ dans les relations entre les deux pays, qui doivent reposer sur la confiance, la transparence, la considération mutuelle et le respect des engagements", commente le média. * Le Roi Felipe VI : L'Espagne et le Maroc partagent des intérêts et des défis communs * Le Roi Felipe VI d'Espagne félicite SM le Roi à l'occasion de la fête du Trône La Vanguardia : SM le Roi Mohammed VI a annoncé le règlement de la crise diplomatique ouverte avec l'Espagne, souhaitant "inaugurer une étape inédite" dans les relations entre les deux pays, qui doivent reposer sur "la confiance, la transparence, la considération mutuelle et le respect des engagements", écrit le média espagnol. El Mundo : Dans Son discours royal, le Souverain a fait savoir que "le but n'était pas seulement de trouver une issue à cette crise [avec l'Espagne], mais aussi de saisir l'opportunité pour redéfinir les bases et les paramètres qui régissent ces relations". Ainsi, écrit El Mundo, ceci augure un changement de politique étrangère. Cela confirme également, relève El Mundo, que l'action menée par la nouvelle diplomatie espagnole, avec la nomination du nouveau ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, commence à donner des résultats palpables dans la résolution de la crise provoquée à l'ère de l'ex ministre des AE Arancha González Laya. * Affaire Brahim Ghali : Voici la déclaration du ministère marocain des AE sur la crise maroco-espagnole * Arancha Gonzalez éjectée du gouvernement: le point avec Dr Yasmine Hasnaoui, experte en relations internationales La Razon : La Razon a qualifié, lui, le discours royal "d'une profonde portée politique". En effet, autour des échéances du 8 septembre, SM le Roi a souligné dans son discours que "les élections, loin d'être une fin en soi, constituent un levier pour la mise en place d'institutions crédibles dont la vocation est de servir l'intérêt général, de plaider les Causes nationales". Le Souverain a également rappelé que ces prochaines élections coïncident avec le lancement d'une "nouvelle génération de réformes et de projets, prévue dans le cadre de la mise en œuvre du Modèle de développement et du Pacte national pour le Développement". La Razon revient également sur l'affaire Pegasus, où le Maroc a été accusé sans fondement d'espionner des "opposants et dirigeants d'autres pays", dont le téléphone du Président français Emmanuel Macron. Le Souverain est revenu sur cette question pour rappeler dans son discours la solidité des relations que le Maroc entretient avec la France et "les solides relations d'amitié et de considération mutuelle" qui l'unit au président français Emmanuel Macron", poursuit La Razon. Pour mettre fin à ces allégations, le Souverain "a tranché", écrit La Razon, citant des extraits du discours royal : "les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume ne souhaitent pas que le Maroc demeure la nation libre, forte et influente qu'il a toujours été". * Affaire Pegasus: Forbidden Stories et Amnesty n'ont pu fournir aucune preuve de leurs accusations contre le Maroc