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Post-Covid19: Trois quarts des salariés ne veulent pas revenir à une organisation traditionnelle du travail (étude)
Publié dans 2M le 29 - 11 - 2020

L'entreprise russe Kaspersky vient de dévoiler les résultats d'une étude mondiale réalisée auprès de plus de 8.000 salariés de PME issues de divers secteurs d'activité. Trois quarts des employés ne veulent pas revenir à une organisation traditionnelle du travail.
Kaspersky a conduit une enquête en octobre 2020 dans plusieurs pays à travers le monde, auprès de 8.000 salariés de PME issues de divers secteurs d'activité. Le but était de déterminer les attentes de ces derniers quant au «monde d'après» covid-19.
Selon l'étude, près de trois quarts des employés (74%) souhaitent repenser les méthodes de travail antérieures à la crise de la Covid-19. «Plutôt que revenir au fonctionnement précédent, les salariés au niveau mondial espèrent façonner l'avenir de l'entreprise selon leurs conditions», explique l'entreprise russe.
Alexander Moiseev, Chief Business Officer chez Kaspersky, explique que «nous assistons à de réelles transformations. Il est clair que cette pandémie a pour effet d'accélérer le mouvement de transformation numérique, avec une porosité de plus en plus évidente entre vie professionnelle et vie personnelle».
En tête des avantages induits par la crise actuelle et que les employés veulent conserver : passer plus de temps avec ses proches (47%), économiser de l'argent (41%) et pouvoir travailler à distance (32%). L'étude montre, également, que près de 39% des salariés au niveau mondial souhaitent à l'avenir abandonner un fonctionnement en horaires de travail fixes. 34% des salariés sont par ailleurs prêts à tourner le dos au principe de bureaux fixes, en présentiel donc. Enfin, parmi l'ensemble des salariés interrogés, environ un tiers (32%) veut mettre fin à la semaine de cinq jours.
L'émergence de nouvelles priorités
L'étude de Kaspersky questionne également les aspects positifs que les salariés tirent de la pandémie et de la nouvelle organisation du travail qu'elle a engendrée. Les résultats montrent ainsi que le temps passé en famille (47%), les économies réalisées (41%) et la possibilité de travailler à distance (32%) constituent les trois plus grands avantages découlant de la situation actuelle. Il apparaît que nombre d'avantages, cités en priorité par les répondants, ont en commun la recherche de nouvelles possibilités d'enrichissement personnel en dehors du travail et d'un équilibre entre vie professionnelle et vie privée.


Quel nouveau rôle pour l'entreprise?
Si les employés veulent adopter des méthodes de travail plus flexibles, les entreprises, de leur côté, devraient renforcer et adapter le soutien qu'elles apportent à leurs collaborateurs. «Les entreprises ont désormais pour mission de s'adapter à ces changements en accompagnant leurs collaborateurs et en remodelant les structures de travail pour les rendre plus efficaces, adaptables et source de stabilité», analyse Alexander Moiseev.


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