Du 14 février au 24 mars 2017, l'artiste Mohammed Fariji expose ses œuvres à la galerie l'Atelier 21. Une exposition intitulée « Casablanca fleurit », qui invite à voir la capitale économique autrement. Dans cette manifestation artistique, Mohamed Fariji s'intéresse à l'histoire architecturale de la ville de Casablanca, et notamment la multiplication de constructions dites « anarchiques » dans les zones périphériques. Mais l'artiste souhaite lui donner une dimension esthétique, poétique et politique à travers un Casablanca qui fleurit. FOUAD MAAZOUZ [email protected] « L'exposition s'inscrit dans le prolongement des projets à long terme de l'artiste Mohamed Fariji dont la pratique artistique, participative et engagée, se développe essentiellement autour de l'exploration des mythes urbains, de la mémoire collective, des histoires individuelles et des narrations socio-politiques et architecturales des villes » précisent les organisateurs. Pour ceux qui ne le connaissent pas, Mohamed Fariji est né à Casablanca en 1966 et y a grandi. Il est diplômé de l'Institut National des Beaux-Arts de Tétouan et de l'Ecole Supérieure d'Art et de Design Llotja de Barcelone. L'artiste s'intéresse particulièrement à la place du citoyen dans sa ville et son environnement. Sa pratique artistique, socialement engagée, se développe à travers la photographie, l'installation in-situ et l'intervention dans l'espace urbain, et peut prendre des formes variées.