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Entretien : «Nous pouvons supporter 650 transactions instantanées, 25 millions par jour et 4 milliards par an»
Publié dans Finances news le 10 - 06 - 2010

l HPS a organisé la Powercard Users meeting 2010 à El Jadida où la stratégie pour 2012 a été déclinée.
l La version 3 de la Powercard, produit-phare de HPS, sera lancée avant la fin de l’année avec trois nouveautés principales.
l Le Maroc fait partie des 60 pays servis par HPS et présente un fort potentiel de croissance.
l Pour Mohamed Horani, PDG de HPS, un effort doit être fait au niveau des commerces de proximité pour démocratiser le paiement électronique.
- Finances News Hebdo : Dans quel cadre s’inscrit cette rencontre et quelles en sont les attentes de HPS ?
- Mohamed Horani : La Powercard Users Meeting est la rencontre de clients de la Powercard, Powercard étant le nom de notre produit. Nous avons créé ainsi un club qui est géré par un bureau ayant une activité assez intense pour permettre à HPS, en tant qu’éditeur de logiciels, de garder un contact permanent avec ses clients à travers ce bureau et à travers ce club. Et tous les deux ans, nous organisons une réunion comme celle-ci et qui est l’occasion de présenter toutes les nouveautés mondiales, mais également les nôtres. Nous leur présentons également les services.
Cette rencontre est également l’occasion pour nous d’être à l’écoute de nos clients et d’avoir leurs points de vue sur nos prestations pour nous permettre d’améliorer constamment nos produits et services.
Cette rencontre permettra aussi de communiquer sur nos attentes par rapport à nos clients. En effet, notre stratégie a été et sera toujours de nous adapter à nos clients, mais également de les conseiller pour améliorer leurs performances. C’est un partenariat exemplaire entre utilisateurs et éditeurs. Sur le plan marketing pareille rencontre est un excellent moyen de fidéliser notre clientèle. Une fidélité justifiée par la capacité de HPS d’accompagner ses clients dans leurs évolutions et c’est là l’un des points forts de notre société.
C’est l’occasion également de donner la parole aux grands acteurs du paiement électronique dans le monde, notamment Mastercard international qui s’est associé à cet événement pour la troisième fois consécutive.
Nous avons aussi American Express comme membre du club puisqu’il utilise également nos produits et services… En plus d’autres partenaires qui vont s’exprimer tout au long de cette rencontre.
- F. N. H. : Vous avez annoncé que la génération 3 de la Powercard sera incessamment lancée. Peut-on avoir une idée de la date de son lancement et surtout des nouveautés qu’elle va proposer à votre clientèle ?
- M. H. : La version 3 de la Powercard sera lancée fin 2010 et peut-être bien avant. Cette carte va apporter trois principales nouveautés. La première est l’interface utilisateurs. Quand notre client utilise notre Powercard comme outil, il dispose d’une interface-écran performante, mais nous allons lui offrir quelque chose de mieux encore qui utilise les dernières technologies disponibles sur le marché.
Le deuxième avantage est que cela permettra au client, en terme de gestion de la base de données, d’être indépendant du fournisseur tout en lui permettant de choisir le fournisseur de la base de données qui lui plaît pour faire jouer la concurrence et avoir un coût optimisé … Donc, cette nouveauté donne une certaine liberté au client quant au choix de la plate-forme qui supporte notre solution.
La troisième nouveauté, et pas des moindres, est l’intégration de nouvelles fonctionnalités que nous mettons à la disposition de nos clients pour qu’ils améliorent leurs opérations, leur exploitation et leurs produits sur le plan marketing, ainsi que la relation avec leurs clients. Par exemple, le single customer View est un concept qui permet, aussi bien à une banque, qu’à un opérateur télécoms ou tout autre utilisateur d’un outil de paiement comme le nôtre, d’avoir une vision unique de tout ce que fait son client, quel que soit le nombre de cartes qu’il possède, ou le nombre de canaux à travers lesquels il accède. De ce fait, l’émetteur du moyen de paiement a une vision globale qui lui permet de mieux servir son client et de mieux maîtriser le risque.
Aujourd’hui, nous avons fait des benchmarks et des essais dans les laboratoires d’IBM, de HP… pour mesurer les volumes qui sont supportables par notre produit et nous avons pu démontrer que notre produit est capable de gérer jusqu’à 25 millions de transactions par jour et de supporter 650 transactions simultanées. Et nous sommes parvenus à un volume de 4 milliards de transactions par an, ce qui est énorme quand on sait que le volume global des transactions de Visa atteint un peu plus de 40 milliards. C’est tout dire !
- F. N. H. : HPS propose des produits très performants à travers le monde. Cela n’est-il pas frustrant qu’au Maroc le paiement électronique avance plus lentement par rapport à ce qui se fait dans le monde ?
- M. H. : Nous avons souvent oublié le fait certain qui est plus que jamais vrai aujourd’hui que si HPS se trouve au Maroc, et nous en sommes très fiers, c’est une société multinationale. Aujourd’hui, nos clients se trouvent dans 60 pays, dont le Maroc, que nous servons à partir de Casablanca, mais aussi à partir de nos filiales et de nos partenaires à l’étranger.
En tant que Marocain, le marché national m’intéresse beaucoup. Le pays est très bien avancé, que ce soit au niveau de la variété des cartes de paiement mises sur le marché ou à celui du volume, puisque nous avons réalisé chaque année des croissances à deux chiffres…
Aujourd’hui, on parle de 6.200.000 cartes mises sur le marché, donc le potentiel est important et l’on peut atteindre 30 millions de cartes. Et cela ne saurait tarder. En effet, la tendance actuelle est d’aller explorer des segments qui ont été délaissés, notamment le micro-crédit. Rien qu’avec ce segment, l’on peut se retrouver avec un million de cartes supplémentaires du jour au lendemain, avec des produits spécifiques, low cost …
Il y a des efforts à faire dans ce sens, mais il faut reconnaître aussi que d’importants efforts très louables ont été faits au niveau du CMI qui anime l’activité et qui recrute constamment des commerciaux pour augmenter le réseau, notamment auprès des commerçants et particulièrement le commerce de proximité, pour démocratiser le paiement électronique.


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