Les 130 passagers qui devaient, la semaine dernière, regagner Lille à partir de Marrakech avec le vol de la compagnie Atlas-Blue (filiale de la RAM) prévu à 07h45 noublieront pas de sitôt leur voyage. Ils nont pu, en effet, décoller quaprès 26 heures dattente, avec, selon des témoignages recueillis par différents médias français, «nul interlocuteur à qui sadresser ni du côté dAtlas-Blue, encore moins du côté des responsables de la RAM». Au plus, ont-ils eu droit, après plusieurs heures dattente solitaire, à «un hôtel crasseux, une odeur dégout dans les chambres et une bouteille deau pour 5 personnes». Des passagers pas chanceux du tout, dautant plus quà laller, leur vol avait accusé quelque 14 heures de retard. Cest au bout donc de 26 heures dattente, et après avoir bloqué lenregistrement en sinstallant sur les tapis roulants, quils ont pu finalement embarquer. Ce voyage leur aura coûté, en tout, 40 heures de désagréments. Quel gâchis ! Cest dire que ces incidents ne font que ternir limage dune compagnie dont la qualité de service reste largement décriée par les passagers. Et quand on apprend aussi, de sources bien informées, que la RAM aurait payé 200.000 dollars damende pour avoir affété (pour un vol Casablanca/New-York) un avion dune compagnie étrangère qui naurait pas eu dautorisation de survol du territoire américain, cela ne fait quenfoncer le clou de la suspicion qui entoure la gestion de la compagnie aérienne nationale. Une information démentie par la Direction générale de la RAM.