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Khalid Aouzal, assureur de père en fils
Publié dans Finances news le 13 - 12 - 2007

Adolescent turbulent, Khalid Aouzal, l’Administrateur Directeur général du Groupe ACECA, Assureurs-Conseils, s’est depuis assagi. Né à Casablanca dans une famille dont le père est un courtier assureur qui a bien «roulé sa bosse», Khalid Aouzal est choyé. Il est le seul garçon avec ses deux autres sœurs.
Le choix de faire carrière dans le monde de l’assurance est pour Khalid Aouzal une évidence. Surtout quand on est le fils de Mohamed Aouzal, le Président du Groupe, et assureur depuis les années 60. Il est même l’un des fondateurs avec d’autres partenaires de la Marocaine Vie en 1977.
«Chaque personne prend son père pour modèle. De plus, j’ai été baigné dans le monde des assurances depuis mon très jeune âge». Son père rachète l’ACECA après avoir revendu ses parts de la Marocaine Vie en 1995, une année qui coïncidait avec la fin des études de Khalid Aouzal qui préfère effectuer quelques stages avant d’épauler son père dans la restructuration du groupe fraîchement acheté. «C’est également le goût du challenge qui m’a motivé». Et les deux, père et fils, relevèrent le défi.
Pour revenir à Khalid Aouzal, après un Bac en sciences expérimentales en 1989, il part pour Paris, à la Sorbonne plus exactement. Il y entame un DEUG en gestion d’entreprises, mais durant sa deuxième année, il se rend compte que le système universitaire ne lui convient pas. Il s’inscrit alors dans une école de commerce, une filiale de l’Ecole des Cadres à Paris où il décroche une maîtrise en mars 95. De mars à juillet, il prépare son mémoire et effectue son stage de fin d’études et, illico presto, rentre au Maroc après six années passées à Paris.
Il va appuyer la démarche de son père visant à racheter l’ACECA, une opération qui se concrétisera en octobre 1995. Mais il ne rejoint pas le groupe immédiatement. Il préfère se frotter ailleurs au monde de l’assurance et entame un stage à la Royale Marocaine d’Assurance et ce n’est qu’en mai 96 qu’il rejoint l’ACECA.
«J’ai préféré commencer par des stages ailleurs pour mieux comprendre le marché marocain des assurances, bien qu’ayant déjà effectué des stages en Europe. Chaque marché a ses réalités et ses contraintes».
Il rejoint l’ACECA en tant que chargé de clientèle dans un premier temps. Il a la lourde mission de recueillir et de répondre aux doléances. En moins d’une année, il a déjà fait le tour d’une grande partie du porte-feuille des clients et s’attaque à la prospection de nouveaux clients. En mars 1997, il constitue une direction Clientèle en bonne et due forme dont l’effectif passe de trois à 12 personnes d’un seul coup.
De la clientèle, il prend en charge la direction commerciale.
En 2002, il est nommé Directeur général de l’ACECA. Sur ses relations avec son père, Khalid Aouzal explique qu’il avait emménagé seul avant même de se marier. Mais les rapports entre les deux hommes sont basés sur la confiance et le respect mutuels. Si le père représente aujourd’hui l’image de marque du Groupe, Khalid Aouzal en est le moteur avec une équipe de 117 collaborateurs.
«J’opère par mode de management participatif. Nous comptons 117 collaborateurs, tous départements confondus, et ils sont impliqués dans la prise de décision. Je vous donne l’exemple du manuel de procédures qui n’était pas écrit. Nous avons établi un recueil des procédures rédigées par les cadres de chaque département».
Khalid Aouzal est très orienté vers la clientèle, ce qui lui permet un contact avec les activités du marché et il en apprend beaucoup de choses.
Il avait par ailleurs commandé une étude pour élaborer un business plan que le groupe est en train d’appliquer. «Notre ambition est de faire de l’ACECA un vrai groupe de conseil. Nous ne visons pas à devenir le numéro 1 de la place, mais à assurer le meilleur service sur le marché».
Si à l’époque de son rachat par Mohamed Aouzal, le père, l’ACECA opérait 86 millions d’encaissements, actuellement le groupe réalise 450 millions de DH.
Bon joueur, Khalid Aouzal n’en demeure pas moins mauvais perdant. «L’échec est mon pire ennemi». Et quand il est en colère, il sort, s’évade pour se changer les idées.
Ses loisirs vont du sport aux voyages. Et bien qu’il se soit acquitté de son devoir de citoyen en allant voter, Khalid Aouzal est plutôt rebuté par la scène politique.
«C’est dommage qu’un pays compte plus de 36 partis politiques avec les mêmes programmes en filigrane. Aucun n’a un projet de société. Et l’on a l’impression qu’on mène campagne dans le seul objectif d’être élu». Adhérer à la vie politique ? Ce n’est pas pour demain. «Aucun parti ne me chatouille».
Marié depuis plus de 7 ans, il est le papa de deux jeunes garçons. Khalid Aouzal est plus qu’un «papa cool», il devient «papa poule». «Quand je vois mon aîné, je me revois jeune en lui. Nous avons le même regard». D’ailleurs, la naissance de son premier enfant est le meilleur souvenir qu’il ait eu à ce jour. Ce qui allait ouvrir une nouvelle fenêtre sur sa vie. «C’est alors que j’ai pris conscience de cette grande responsabilité». Le cocon familial devient ce havre de paix où il se réfugie, se ressource et voit grandir ses enfants.
Cela dit, des escapades à deux, ce n’est pas de refus et dès qu’il en a l’occasion, il part avec sa femme.
Très peu cinéphile, Khalid Aouzal est passionné de la scène. Jeune, il aurait aimé faire du théâtre ; mais ce qu’il n’a pas réussi à faire, son aîné s’y consacre. «J’ai l’impression de me voir petit. Mon aîné me ressemble tellement».
Son chiffre fétiche est le trois, devinez pourquoi ? Ses deux enfants son nés un 3 octobre et un 3 novembre.
Manager dans l’air du temps, Khalid Aouzal n’en demeure pas moins très proche de sa famille.


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