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Mères en couches
Publié dans Finances news le 26 - 08 - 2004

La reprise du travail après le congé de maternité est souvent bien pénible pour les mamans en couches.
Si sous d'autres cieux, les textes de lois régissent comme il faut cette reprise, au Maroc le problème
vient s'ajouter au souci majeur que représente la garde des enfants.
La maternité entraîne de grands bouleversements dans la vie d'un couple. Les charges financières supplémentaires qui en découlent et la question de la garde des enfants sont autant de problèmes auxquels le couple doit faire face. Mais il existe d'autres genres de problèmes qui pèsent sur les épaules des jeunes mamans, plus particulièrement celles qui ont une activitée professionnelle. En effet, en plus du fait de prendre soin de la famille, de souffrir d'une fatigabilité accrue, de varices, de prises de poids, de dépression du post partum et d'angoisses dues à la séparation de leurs bébés, les mamans doivent réintégrer leur travail non sans difficultés. Cela, si elles... n'ont pas été licenciées avant de sortir en congé de maternité ! Car, même si par définition, tous les métiers accueillent des mères ayant de jeunes enfants, au Maroc, bien des salariées et ouvrières ont perdu leur emploi pour cause de grossesse...
Si les législations d'autres pays prévoient une protection sociale et une surveillance médicale particulières pour les mères de jeunes enfants, au Maroc, il n'en est rien. Du moins, le respect de ces droits est-il laissé à la seule appréciation des employeurs. En France, le médecin du travail exerce une surveillance médicale spéciale auprès des mères d'enfants de moins de 2 ans. Il est seul juge de la fréquence et de la nature des examens qu'implique cette surveillance.
Pressions morales
et usure physique
Ainsi, après son congé de maternité, la salariée se voit bénéficier, dans un délai de 8 jours, d'une visite médicale de reprise du travail. Cet examen a pour objet d'apprécier l'aptitude de la maman à reprendre son ancien poste ou la nécessité d'une adaptation des conditions de travail. Cette «adaptation» est souvent chez nous synonyme de licenciement ou de pressions exercées par l'employeur et parfois même par des collègues.
Si les législations d'autres pays prévoient une protection sociale
et une surveillance médicale particulières pour les mères de jeunes enfants, au Maroc, il n'en est rien.
Ainsi, au lieu de tirer profit des dispositions lui garantissant une bonne reprise du travail, la maman en couches se voit, au contraire, sévèrement mise à l'épreuve par son entourage professionnel. Certains employeurs n'apprécient pas que leurs employées bénéficient du congé de maternité. Du coup, ne pouvant les licencier, ils leur mettent la pression pour qu'elles quittent d'elles-mêmes leur poste. Des ouvrières marocaines sont obligées de reprendre le travail moins d'un mois après leur accouchement. Or, ces patrons devraient permettre à celles qui travaillent, par exemple la nuit, de demander une affectation au poste de jour pour incompatibilité de l'activité nocturne avec son état de santé. Ils doivent également prendre garde à ne pas exposer les jeunes mamans qui travaillent dans les usines aux matières chimiques, et à ne pas les soumettre à des efforts physiques intenses. C'est le médecin de travail qui doit, en premier chef, veiller au respect de ces dispositions pour que les employées ne soient pas lésées.
Certes, il existe des secteurs et des institutions qui garantissent aux jeunes mères leurs droits à un traitement particulier, mais en général, beaucoup reste à faire, surtout dans les petites entreprises et dans le milieu ouvrier.
Pourquoi pas des
lactariums dans
les entreprises ?
Pour permettre aux mères de famille d'exercer une activité professionnelle sans mettre en danger l'épanouissement de leurs enfants, il serait opportun de mettre en place un lactarium dans les établissements pour les mamans d'enfants de moins de 1 an, et de développer des crèches collectives avec la possibilité d'horaires aménagés pour les parents d'enfants de moins de 3 ans. Des aides financières diverses pour la garde des bébés (caisses d'allocations familiales) et la flexibilité des horaires seraient aussi les bienvenues. Le cas échéant, la conséquence directe est un risque d'absentéisme ou de travail bâclé, surtout dans les entreprises du secteur public.
De retour au foyer, les jeunes mamans ne sont d'ailleurs pas mieux traitées. Souvent, l'homme n'améliore pas sa participation au travail domestique. Ceci, dans le cas où il participe ! La femme doit, dès lors, accomplir, seule, les tâches supplémentaires liées à son rôle de jeune maman, à savoir les repas des enfants, le changement des couches et les courses y afférentes. Le fait est que la reprise du travail, après la période post partum, associée à d'autres facteurs, rendent la vie des jeunes mamans marocaines bien ardue !


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