* Regroupement des promoteurs de l'ULPIM et de la FNI en une seule fédération. * Miloud Chaâbi a été élu président pour un mandat de trois ans. Les promoteurs immobiliers se sont regroupés et ont créé une seule instance pour les représenter au sein de la CGEM. Il s'agit de la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI). L'initiative est le fruit d'un rapprochement entre l'Union des lotisseurs et des promoteurs immobiliers du Maroc (ULPIM) et la Fédération nationale de l'immobilier (FNI) qui regroupe d'autres métiers autres que la promotion immobilière. « Il est essentiel d'unir nos instances. Notre collaboration permettra de faire face à la bureaucratie et à la complication administrative », a indiqué Miloud Chaâbi, président désigné de la FNPI. Chaâbi a expliqué que « cette fédération a été constituée en prenant en considération les statuts de la CGEM. C'est une instance affiliée au patronat, mais qui a des ressources externes et une certaine autonomie financière ». L'Assemblée générale extraordinaire de la FNPI, tenue le 18 novembre courant à Casablanca, qui a vu la participation de plusieurs représentants d'associations locales et régionales de la promotion immobilière, a élu le Conseil d'administration de la Fédération qui a, à son tour, désigné Chaâbi pour un mandat de trois ans. «L'objectif de cette assemblée est de rassembler toutes les forces vives autour d'un programme visant à accompagner l'effort de l'Etat en matière d'habitat et d'urbanisme et de réunir l'ensemble des promoteurs immobiliers et lotisseurs de l'ensemble du territoire marocain au sein d'une même structure forte et représentative », a indiqué pour sa part Driss Nokta, président de l'Association des promoteurs immobiliers de Casablanca (APRIM). A l'ordre du jour de cette réunion, deux autres sujets ont été également débattus : la question de la fiscalité et la grille tarifaire relative au zoning de la Conservation foncière. Ainsi, plusieurs promoteurs qui participent au programme des logements sociaux ont dénoncé les problèmes liés à la récupération de la TVA ainsi que les révisions systématiques après chaque enregistrement. L'article 10 de la loi n°18.00 portant statut de la copropriété des immeubles bâtis a été également discuté, notamment le volet de la grille tarifaire. Pour Rachid Jamaï, du Groupe Anassi, «ce texte est contraire à la loi de la concurrence». Pour sa part, Chaâbi a rétorqué que les conservateurs (de la Conservation foncière) travaillent sur la base d'une circulaire qui est contraire à la loi et chaque conservateur applique à sa guise et selon ses interprétations cette circulaire ». Il a précisé que « nous sommes en discussion avec les autorités concernées pour trouver une solution ; sinon, nous allons recourir au tribunal administratif pour trancher dans ce litige qui est contraire à l'esprit de transparence tant prôné au niveau de la promotion immobilière. La Conservation foncière, a-t-il noté, doit justifier certaines pratiques fiscales qui sont à notre sens illégales du fait que la grille reste secrète».