Les déclarations de Chabat sur la Mauritanie sont «dangereuses et irresponsables». Le ministère des affaires étrangères et de la coopération vient de publier un communiqué au vitriol dans lequel il se désolidarise complétement des propos polémiques tenus récemment par Hamid Chabat, secrétaire général du Parti de l'Istiqlal, sur la Mauritanie. Le communiqué en question précise que le MAEC «a suivi avec préoccupation la polémique suscitée par les déclarations dangereuses et irresponsables du SG du PI au sujet des frontières et de l'intégrité territoriale de la république Islamique de Mauritanie». Le MAEC «rejette vigoureusement ces déclarations qui portent atteinte aux relations avec un pays voisin frère et démontrent une méconnaissance profonde des orientations de la diplomatie marocaine, tracées par Sa Majesté le Roi, que Dieu L'assiste, et qui prônent le bon voisinage, la solidarité et la coopération avec la Mauritanie sœur», souligne le communiqué. «Le Maroc déclare officiellement son respect total des frontières connues et reconnues, par le droit international, de la République Islamique de Mauritanie et son intégrité territoriale», poursuit le communiqué. «Il est confiant que la République Islamique de Mauritanie, son Président, son Gouvernement et son peuple, ne donneront aucune importance à ce type de déclarations qui ne nuisent qu'à la crédibilité de la personne qui les a faites», ajoute le communiqué. Le Royaume «est animé d'une volonté sincère de développer ses relations avec la Mauritanie et de les hisser au niveau d'un partenariat stratégique, fondé sur les liens historiques forts entre les deux peuples frères, la confiance et le respect mutuels et tenant compte des opportunités énormes qui s'offrent aux deux pays et des défis auxquels ils font face», indique le communiqué. «Malheureusement, par ce genre de déclarations, qui manquent manifestement de retenue et de maturité, le Secrétaire Général du Parti de l'Istiqlal verse dans la même logique des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume et qui combattent son retour légitime à sa famille institutionnelle africaine», conclut le communiqué du MAEC.