Le Sofitel Tamuda Bay Beach & Spa a ouvert ses portes le 20 mai sur l'une des plus belles plages du Maroc. Pour un investissement de 600 MDH, le nouveau-né de Sofitel allie l'élégance française, la culture marocaine raffinée à l'architecture moderne. Soleil, sable doré et eau cristalline, la côte méditerranéenne marocaine continue d'attirer les investisseurs hôteliers notamment étrangers. C'est le cas du groupe français Accor qui vient de finaliser son dernier joyau, un hôtel de luxe pour un investissement de 600 MDH. Situé à la sortie de M'Diq, en direction de Fnideq, et installé sur l'une des plus belles plages du Royaume, le Sofitel Tamuda Bay Beach & Spa a ouvert ses portes le 20 mai. Selon Noury Saladin, Directeur général de l'hôtel, cet établissement allie l'élégance française, la culture marocaine raffinée à l'architecture moderne. L'architecture de cet hôtel, pieds dans l'eau, a été confiée à l'architecte-designer Galal Mahmoud (GM Architects), qui a réussi à associer l'esprit contemporain des influences méditerranéennes et la tradition marocaine. A noter que cette oeuvre architecturale a permis à GM Architects de remporter pour ce projet le prix de «Best New Hotel» aux «International Hotel Awards» en 2011. Le Sofitel Tamuda Bay Beach & Spa compte 82 chambres avec balcon privé, ayant toutes une vue sur piscine et plage, une suite Royale, cinq suites junior et trois suites SoSPA. Le Resort compte également cinq villas signature et huit suites plage équipées de terrasses et jacuzzi pour les résidents en quête de découverte et d'équilibre entre loisirs et bien-être. «Le Sofitel Tamuda Bay Beach & Spa n'est pas qu'une destination balnéaire (pendant la saison estivale). Nous capitalisons également sur tout le patrimoine culturel et artistique de la ville de Tétouan ainsi que sur l'arrière-pays avec des activités en montagne», précise Noury Saladin. En effet, pour rentabiliser cet investissement, le groupe compte diversifier ses offres pour élargir sa cible aussi bien en été qu'en hiver. Pour cela, Noury Saladin appelle les autorités concernées (ministère du Tourisme et ONMT) à accompagner les investisseurs pour promouvoir la destination du Nord. «Il y a un travail à faire du côté des autorités de tutelle pour la promotion de la région Tamuda. C'est le point de départ pour être visible à l'international. Certes, auparavant, il n'y avait pas suffisamment d'unités hôtelières installées dans la région. Désormais, avec l'installation de 8 enseignes, il y a de quoi justifier la mobilisation des pouvoirs publics à marketer cette destination», précise le Directeur général de l'établissement hôtelier. Pour y parvenir, il faut, d'une part, cibler les marchés émetteurs avec lesquels le Maroc a une connexion aérienne. D'autre part, il faut renforcer la déserte aérienne. En effet, la connexion aérienne de l'aéroport de Tanger reste faible, soit 40 vols par semaine (Paris, Madrid, Barcelone et quelques autres connexions), alors que Marrakech est à 250 vols/semaine. Les discussions entre les hôteliers de la région et la tutelle ont déjà été entamées pour trouver un terrain d'entente et la meilleure formule en vue de booster la destination et la région.