Des centaines d'enfants de 2 à 12 ans ont participé au carnaval sur l'environnement. Les questions environnementales doivent davantage être abordées dans les écoles, lycées et universités. Les questions liées à l'environnement et au développement durable sont certes de plus en plus abordées lors des débats économiques et politiques, dans les congrès internationaux et nationaux, dans les médias..., mais elles doivent également être soulevées dans les écoles et les universités. Il devient aujourd'hui impératif de sensibiliser non seulement les pouvoirs publics, le secteur privé et la société civile aux enjeux du changement climatique qui menacent l'espèce humaine, mais également les femmes et les hommes de demain. Il faut inculquer les valeurs du respect de l'environnement et de la rationalisation de la consommation des ressources naturelles aux enfants dès le bas âge. L'éducation à l'environnement n'est plus un choix mais une nécessité pour faire face aux défis environnementaux qui nous guettent. C'est le message véhiculé lors du Carnaval de l'environnement, organisé la semaine dernière à Rabat par le groupe scolaire El Hanane, auquel ont participé des centaines d'enfants entre 2 et 12 ans. Un carnaval pour transmettre des messages simples à travers les chansons, le théâtre et les déguisements. Des déguisements fabriqués essentiellement à partir de produits recyclés : cartons, bouchons de bouteille, plastique... «L'éducation environnementale des enfants est considérée, partout dans le monde, comme un levier fondamental pour préparer les écocitoyens de demain, à même de contribuer à la durabilité de la vie sur notre planète. Les dirigeants des établissements scolaires privés et publics et les corps enseignants doivent se sentir les premiers responsables de cette noble mission et prendre, sans attendre, les initiatives appropriées», souligne Nadia Ouazzani, Directrice générale du groupe scolaire El Hanane. Cette manifestation a permis aux participants de prendre conscience des conséquences de certains actes de leur quotidien et de impératif de changer les modes de consommation, condition sine qua non pour garantir la survie de l'humanité.