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Prospectives 2030 : Les journalistes partagés
Publié dans Finances news le 08 - 06 - 2006

* Une première lecture des résultats fait ressortir l’absence d’une option dominante. Le paysage médiatique en 2030 resterait, du moins en partie, fidèle aux tendances actuelles.
* La presse électronique est le point qui a regroupé le meilleur score, tous groupes d’âge et tous médias confondus, avec 54 % des réponses.
* Les deux-tiers des journalistes questionnés pensent que l’avenir du Maroc s’inscrira entre une dynamique de changement et une dynamique de continuité des réformes déjà engagées.
Une fois n’est pas coutume, ce sont les journalistes qui ont dû répondre au questionnaire de l’enquête entrant dans le cadre du programme «Prospective 2030». L’objectif est d’essayer d’en dégager les tendances possibles à la lumière des scénarios globaux esquissés pour l’ensemble du pays. Les résultats de cette enquête menée par le Haut Commissariat au Plan, et qui a porté sur un échantillon de 402 journalistes exerçant dans les différents moyens d’information et répartis sur l’ensemble des régions du Royaume, ont été rendus publics le 31 mai dernier au siège du HCP. «Nous avons eu une approche volontariste», souligne le Haut Commissaire au Plan, Ahmed Lahlimi.
Avant de voir les grandes lignes de cette enquête, il est pertinent de souligner que le pourcentage de journalistes âgés de 30 à 50 ans atteint près de 71 %, celui des 20-30 et des 50 ans et plus représente seulement 9,2 % et 17,9 % respectivement.
L’analyse des résultats de l’enquête fait ressortir trois grandes tendances concernant l’évolution du Maroc en 2030. La première vision est que le Maroc connaîtra une dynamique de changement. 28,9 % des journalistes enquêtés adhèrent à cette vision, soit 116 sur un total de 402.
Plus du tiers des journalistes s’inscrivent dans la dynamique de continuité. Ce regard est nourri par l’idée selon laquelle le Maroc poursuivra son chemin à la même vitesse. Les réformes engagées continueront à restructurer les différents champs de la société comme le code de la famille, la nouvelle loi sur les partis politiques ou la mise en place d’instances comme l’Instance Equité et Réconciliation. Cette tendance ne prévoit aucune rupture avec les mécanismes de fonctionnement actuels. L’évolution sera plutôt maîtrisée et pérenne sans que cela passe par un quelconque changement de vitesse. Les 103 journalistes s’inscrivant dans cette optique n’évoquent pas, non plus, ni le changement de la nature des contraintes, ni leur poids. La troisième vision est celle de l’inertie des structures comme conséquence de la crise institutionnelle et socioculturelle de la société marocaine à l’horizon 2030. Ayant enregistré les mêmes taux de réponses que la tendance précédente, cette vision avance comme principal argument la panne de l’ascenseur social, la crise de légitimité politique et l’incapacité du pays à s’insérer dans l’évolution mondiale. Les journalistes qui s’inscrivent dans cette vision soulignent l’ampleur des enjeux futurs et appellent à une véritable réactivité face aux nouvelles contraintes que le Maroc doit affronter à l’instar des autres pays du monde.
Comment les journalistes
voient leur activité
Une première lecture des résultats fait ressortir la diversité des rubriques choisies et, par conséquent, l’absence d’une option dominante. Sur cette base, le paysage médiatique en 2030 resterait, du moins en partie, fidèle aux tendances actuelles.
L’analyse des choix des rubriques en fonction de l’âge révèle que 27 % des journalistes âgés de 20-30 ans ont opté pour «Culture et société» comme choix unique. Autrement dit, les jeunes journalistes placent les aspects socioculturels au cœur des préoccupations du Maroc en 2030.
L’électronique constituerait, selon les journalistes enquêtés, le support dominant de 2030. Le paysage médiatique marocain serait, en grande partie, de nature virtuelle. Le support «papier» arrive en deuxième position. 66 choix élisent le «papier» comme support unique à l’horizon 2030. La radio ne figurerait pas à la tête des choix des journalistes en 2030. Seulement 45 journalistes, soit 11,2 %, s’inscrivent dans cette optique.
L’on note également que les choix en faveur de la télévision sont d’autant moins importants que l’âge augmente. Quant à la périodicité, les journalistes de 2030 travailleraient majoritairement dans un support quotidien pour 60,9 % des enquêtés, soit 245, contre 23, soit 5,7 % seulement pour des mensuels.
Le support «indépendant», comme choix unique, arrive en tête avec 39,6%. Cependant, ceux qui pensent que les journalistes pourraient exercer leur métier dans plusieurs types de média à la fois, représentent 44,3%. La tendance du free lance est beaucoup plus présente à l’esprit.
56,5% des enquêtés privilégient des médias ayant un rayonnement international.
Se livrant à un exercice auquel ils sont habitués, les journalistes ont émis dans le cadre de l’enquête 327 titres et chapeaux classés sous 19 thèmes qui portent à la fois sur des questions de développement, des droits de l’homme, de la vie politique locale et des événements internationaux, etc. La vie politique marocaine figurera à la tête des sujets choisis par les journalistes en 2030. Elle fera l’objet des articles de 35 journalistes, soit 10,70%.
L’économie marocaine, à côté des questions relatives à l'évolution et à la prospective du Maroc, se place au deuxième rang. 32 journalistes, soit 9,79 %, ont choisi de rédiger des articles sur des phénomènes sociaux comme le chômage, la pauvreté, l’exclusion sociale, la mendicité, etc. Les questions de gouvernance seraient placées à la tête des préoccupations des journalistes en 2030. 88 parmi ceux-ci, soit
21,9 %, s’inscrivent dans cette catégorie thématique. Le développement humain et social arrive en deuxième lieu. Il fera l’objet des articles de 74 journalistes, soit 18,4 %.
38,6% des journalistes ayant rédigé un titre et un chapeau sur des questions relatives à la gouvernance considèrent que, en vertu des percées enregistrées par le Royaume ces dernières années, le Maroc s’inscrira sur la voie du progrès. Ils considèrent que le Maroc est en pleine redéfinition de son mode de gouvernement, notamment en ce qui concerne la gestion de la chose publique locale.
S’agissant du développement humain et social, il fait l’objet du choix d’une partie importante des journalistes réservés quant à l’avenir du pays. 28,4% parmi ceux-ci considèrent que l’un des handicaps majeurs qui entravera le développement du pays sera, sans doute, d’ordre socio-humain.


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