La compagnie d'assurance Sanad et l'Ordre national des médecins dentistes viennent de concrétiser la signature d'une nouvelle convention d'assurance. Sanad a sorti sa boîte à outils pour confectionner une couverture taillée sur-mesure pour les médecins dentistes. La compagnie d'assurances et l'Ordre national des médecins dentistes viennent de concrétiser la signature de la nouvelle convention visant à répondre aux besoins professionnels et personnels des médecins dentistes. Cette offre de 12 produits d'assurances est le fruit de 8 mois de travail mené en étroite collaboration entre Sanad et les médecins dentistes et qui a abouti à l'élaboration d'une nouvelle version plus élargie, complète et diversifiée que les précédentes. En effet, cette troisième monture de la convention d'assurance de Sanad, initiée en 2007 puis reconduite en 2010, intègre une nouvelle dimension : celle du tiers-payant. Depuis l'installation du dentiste jusqu'à la retraite, en passant par la protection des collaborateurs ainsi que des enfants, ou encore l'investissement dans un nouveau matériel... l'offre Sanad a ratissé tous les aspects de l'assurance de façon à l'accompagner durant tout son parcours professionnel, mais aussi personnel. En plus de l'assurance accidents de travail et la multirisque professionnelle, Sanad propose pour l'assurance maladie une solution qui englobe deux options d'assurance santé, ainsi que deux options d'assurances complémentaires. Elle a également pensé à la retraite et aux enfants des médecins dentistes en concoctant deux produits: «Sanad Al Hayat» et «Sanad Education». Avec ces nouveautés, Sanad compte toucher les 1.000 médecins dentistes inscrits à l'Ordre national. «Cette offre, qui répond parfaitement aux besoins identifiés, permettra aux médecins dentistes dont la majorité n'est pas couverte, de souscrire à une assurance, notamment celle de l'accident de travail qui est obligatoire. Elle répond également aux attentes des assurés de Sanad dans la mesure où ils pourront désormais bénéficier d'une prise en charge et donc ne payer que les 20% de la prestation, tandis que les 80% seront directement versés par la compagnie d'assurances au dentiste», explique Docteur Mohamed Jerrar, président du Conseil national de l'ordre des médecins dentistes. Il est utile de rappeler que les citoyens vont très rarement chez le dentiste, soit environ 12% des Marocains. D'après Mohamed Jerrar, plusieurs causes expliquent ce constat alarmant, à savoir le problème d'accessibilité (territoriale ou financière), d'éducation buccale qui n'est pas inculquée dans notre culture, mais aussi de phobie du dentiste... L'initiative de Sanad permettra sans nul doute de contribuer à élargir ce pourcentage et donc de démocratiser tant soit peu l'accès aux soins dentaires.