La première édition du Salon de Sous-traitance automobile se tient du 23 au 25 avril 2014 au sein de Tanger Free Zone (TFZ). Les besoins du secteur de la sous-traitance sont estimés à plus 400 millions d'euros. Les équipementiers importent la grande majorité de leurs intrants, soit 1,2 Md d'euros. Locomotive de l'éco-nomie marocaine, l'industrie automobile connaît une accéléra-tion de son évolution tirée par l'implantation des deux usines Renault de carrosse-rie et de montage. L'arrivée du constructeur automobile français a drainé plus de 150 équipementiers. La montée en puissance du premier secteur exportateur du Royaume a cependant engendré auprès des indus-triels de nouveaux besoins, particulièrement de rang 1, 2 et 3. Des besoins que les industriels sont contraints d'importer la grande majorité de leurs intrants soit 1,2 Mds d'euros, totalisant 50% du chiffre d'affaires généré par les équipementiers. Conscient du potentiel de la filiale de la sous-traitance, estimé à plus de 400 millions d'euros, l'Association marocaine pour l'industrie et le commerce de l'automobile (Amica) en collaboration avec l'Associa-tion des investisseurs de la zone franche d'exportation de Tanger (AIZFET) et TFZ lancent la première édition du Salon de sous-traitance automobile du 23 au 25 avril 2014 au sein de TFZ. 145 sous-traitants dans les métiers prestations logis-tiques, conception et réali-sation de machines spé-ciales, outillages, emballages, moyens de contrôle,..., ont confirmé leur présence dont 80 sont des sociétés maro-caines. Cette plateforme va permettre de rapprocher les donneurs d'ordre et les sous-traitants potentiels, créer des oppor-tunités d'affaires et inciter les investisseurs à venir s'instal-ler au Maroc. «Actuellement, nous avons un tissu très pauvre en termes d'équipementiers rang 2 et sous-traitance de l'automo-bile. Certes, le secteur réa-lise un chiffre d'affaires de 2,6 Mds d'euros et génère 85.000 emplois, mais il faut rester prudent car ces chiffres ne sont pas stables. Pour atteindre cette stabilité, il est impératif de développer tout l'accompagnement du tissu de sous-traitance et de rang 2 », indique Tajeddine Bennis, vice-président de l'Amica. Une étude sur les besoins du secteur, menée par la commission «développement de la sous-traitance» de l'Amica ainsi que la commis-sion «synergies industrielles et logistiques» de l'AIZFET, a permis de recenser les besoins des équipements, d'identifier les opportunités d'investissement et de don-ner un chiffre du potentiel du secteur.