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Entretien : Wafacash démocratise l'accès au compte bancaire
Publié dans Finances news le 10 - 04 - 2014

Fondée en 1991, dans le sillage d'un groupe bancaire connu pour son audace et ses innovations, Wafacash avait pour mission essentielle le traitement de l'argent cash, le transfert et la facilitation des paiements. Au fil des ans, sa vocation s'est élargie et renforcée, imprégnant même une culture. En dehors du traitement du cash, qu'est-ce que Wafacash ? Sa Directrice générale, Samira Khamlichi, tout à son dévouement au groupe qu'elle dirige, nous l'explique.
Finances News Hebdo : Vous êtes Directeur général de Wafacash, comment évolue votre société, aujourd'hui considérée comme pionnière et leader dans son domaine ?
Samira Khamlichi : Comme vous le savez, Wafacash est une filiale du groupe Attijariwafa bank spécialisée dans le domaine du cash et particuliè-rement le transfert d'argent. Nous travaillons avec les grands opérateurs internationaux de transfert d'argent tels que Western Union, Money Gram, Ria et autres, et nous offrons aussi le transfert natio-nal via Cash Express, qui est une marque propre à Wafacash et qui est connue et reconnue sur la place. Enfin, et surtout, depuis 2009, nous avons lancé le premier concept de banque économique sur la place marocaine avec «Hissab Bikhir». C'est un concept lancé grâce à notre maison-mère. Il s'agit d'une offre bancaire basique destinée à tous les Marocains non détenteurs de comptes bancaires, comme le dit souvent le président Mohamed El Kettani : «la banque pour ceux qui n'ont pas de banque». Nous nous adressons en fait à toutes les personnes qui, pour une raison ou une autre, n'ont pas de compte en banque, soit parce qu'elles ont peu de revenus, soit parce que l'occa-sion ne s'est pas présentée à elles. En définitive, «Hissab Bikhir» est une offre bancaire simple et pas chère qui donne la possibilité à cette catégorie de la population de se dire : «Moi aussi, je suis bancarisée, aujourd'hui j'ai un compte en banque, j'ai une carte bancaire et, surtout, je paye très peu pour accéder à ce service». «Hissab Bikhir» est le service le moins cher de la place marocaine, en termes de coût pour le client. L'objectif de ce compte bancaire pour notre groupe a toujours été de participer au développement social de notre pays et non de générer des gains immédiats. Nous avons cherché à travers ce concept à démocratiser la banque, à réduire la «fracture sociale» car, en démocratisant la banque, nous participons quelque part au développement social de notre pays. Je voudrais également rappeler que nous avons bénéficié de l'appui des autorités bancaires de la place lors du lancement de «Hissab Bikhir», car c'était la première fois au Maroc qu'un service ban-caire était offert à travers un réseau non bancaire.
F.N.H. : Peut-on mesurer l'impact réel de ce compte ?
S. K. : Je peux vous dire que depuis que nous avons lancé «Hissab Bikhir» en 2009, nous comp-tons les clients par centaine de milliers.
F.N.H. : Quels sont les autres produits et ser-vices offerts par Wafacash ?
S. K. : Outre «Hissab Bikhir», nous avons déve-loppé d'autres produits tels que Floussy, qui est une carte prépayée, rechargeable, mise en activité depuis 2008. Là aussi, il s'agit de faire accéder le plus grand nombre de populations aux produits bancaires personnalisés. C'est un porte-monnaie électronique qui permet au client de posséder une carte, de pouvoir la charger, de pouvoir payer ses achats dans les magasins ou sur le net, ou de retirer son argent à travers n'importe quel guichet automatique. Ce n'est pas un luxe, ou un prestige, mais ça permet à nos clients jeunes ou moins jeunes de gérer leurs budgets et de limiter leurs dépenses. L'acte d'achat est très simple, le client choisit sa carte, selon son humeur car une gamme de cartes lui est proposée et il ressort avec, dûment prête à être utilisée. Nous offrons également le change manuel à notre clientèle ainsi que différents autres produits et ser-vices innovants. Par exemple, nous avons mis en place un service de paiement cash des achats effectués sur le net. Cela a permis aux clients qui ne souhaitaient pas utiliser leurs cartes bancaires classiques pour les paiements sur le net ou qui n'en ont pas tout simplement, d'effectuer leurs achats de «deals», de venir les payer cash à travers notre réseau et de pouvoir consommer immédiatement leur achat. Nous avons d'autres produits et services mais il me faudrait plus de temps pour vous en parler. Je vous citerais juste Pay cash, Binga, e-recharge INWI ,.....
F.N.H. : Quelles sont les synergies dévelop-pées avec Wafasalaf ?
S. K. : Nous avons lancé en synergie avec Wafasalaf un crédit qui s'appelle Salaf Cash. Notre réseau Wafacash joue le rôle d'intermédiaire entre le client et Wafasalaf. Le dossier de crédit est reçu dans notre réseau et transmis à Wafasalaf pour octroi. Dès que le prêt est accordé, nous le déblo-quons Cash au client dans l'une de nos agences. Nous assurons un autre service pour Wafasalaf, celui d'encaisser en cash pour son compte tous les impayés. Autrement dit, lorsqu'un client de Wafasalaf doit régler des échéances impayées, il est invité à aller à Wafacash pour en verser directe-ment les montants. Avec Wafasalaf, nous sommes en connexion directe, ce qui lui permet d'être infor-mée en temps réel de ses encaissements.
F.N.H. : Votre implantation territoriale signifi-cative s'est faite comment ?
S. K. : A la fin de l'année 2013, nous avions à peu près 1.200 points de vente, sommes présents sur plus de 300 localités au Maroc, couvrant la totalité du territoire, de Tanger à Lagouira. Comme vous le savez, nous avons développé notre modèle sous la forme de franchise. Je ne crois pas me tromper en affirmant que nous étions le tout premier groupe financier à créer le concept de franchise. Nous avons «franchisé» des services financiers et c'était une première sur la place. D'autres nous ont suivis depuis et c'est tant mieux. La seule différence est que nos franchisés sont des entreprises structurées disposant de moyens leur permettant de se développer. Quand je dis structu-rées, j'entends par là, organisées, responsables de leurs points de vente et de leurs salariés. Aujourd'hui, nous sommes à peu près à un tiers d'agences propres et de deux autres tiers d'agences franchisées. Il faut juste savoir que ces deux tiers sont gérés par 25 franchisés, pas plus. Le nombre de salariés ? Entre les agences franchi-sées et celles propres de Wafacash, nous tournons autour de 2.500 personnes.
F.N.H. : Quand on vous dit que vous êtes le leader dans votre secteur, qu'est-ce cela vous inspire-t-il ?
S. K. : Cela nous met une pression supplémen-taire, parce qu'être leader ne veut rien dire en réalité si ce n'est pas dans le temps et la continuité. Le leadership s'acquiert grâce à la confiance de nos clients et du marché et il ne faut pas perdre cette confiance.
F.N.H. : Vous avez le sentiment d'un devoir, plus qu'un engagement dans la société ? Autrement dit, vous êtes une entreprise citoyenne !
S. K. : Démocratiser le système financier, parti-ciper au développement social, faciliter la vie des citoyens sont quelques-unes de nos différentes valeurs. Nous insistons beaucoup sur la qualité de service, les qualités humaines, la formation des nouvelles générations car c'est comme cela que nous ferons évoluer notre pays. S'il y a un axe sur lequel j'insiste toujours c'est l'éducation, parce que c'est le nerf de la guerre dans notre pays. C'est de cette façon que demain sera meilleur pour nous et pour les générations à venir et que la confiance sera pérennisée. Notre fierté d'être marocain ne sera que plus forte. La responsabilité sociale (RSE) est bien enracinée chez nous, en interne dans notre quotidien, dans notre gouvernance, mais aussi dans notre envi-ronnement, vis-à-vis de nos clients, de nos four-nisseurs, de la société. Par exemple, il y a plus de sept ans, nous avons lancé un concept «d'agence mobile». Il s'agit de voitures écologiques qui ont été dotées de plaques solaires leur permettant de fonctionner grâce à l'énergie solaire et donc de ne pas polluer l'environnement et les localités qu'elles visitent tels que les douars et les souks. Nous nous focalisons certes sur l'éducation, mais nous déployons aussi des efforts dans le cadre du soutien social aux démunis, notamment durant le mois de Ramadan, par le biais d'associations qui offrent des repas aux citoyens. L'année dernière, nous avons participé financièrement et humai-nement, grâce à la participation de plusieurs collaborateurs, à accompagner une association à Casablanca et à offrir 4.000 repas par jour durant tout le mois de Ramadan. Et la même opération a été reconduite en Arabie Saoudite, en Europe...


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